Peu importe la qualité de ton offre, si tu ne peux pas la vendre !

Tu es probablement fier de ton offre ? Et c'est tant mieux ! Elle n'est peut-être pas parfaite, mais tu es convaincu qu'elle n'est pas plus mauvaise que celle de tes concurrents. Elle est d'ailleurs certainement meilleure.

Pourtant, tu as des difficultés à augmenter significativement tes ventes. Tu as recruté des commerciaux et peut-être as-tu investi dans un CRM. Tu dépenses des budgets en communication et en marketing. Ta présence sur le Web est assurée à travers un site Web et probablement des publications sur quelques médias sociaux. Tu prévois de participer, comme chaque année, à des événements et des salons pour rencontrer tes clients et prospects.

Malgré tout, tu as toujours autant de difficultés à dépasser ton plafond de verre. Tu aimerais que tes ventes soient plus nombreuses, plus faciles et plus rapides. Tu apprécierais que tes clients te recommandent. Mais c'est difficile.

Pourtant, certaines startups, DNVB et solopreneurs connaissent des taux de croissance affolants, souvent à 2 chiffres, parfois 3 ! Alors, comment font-ils ? Comment s'en inspirer ?

Je te propose dans cette tribune une série d'articles mensuels qui nous conduira jusqu'à cet été et au-delà si affinité.

Cette série porte sur "l'économie des créateurs". Pourquoi s'y intéresser ? Tout simplement parce qu'elle donne :

• le contexte sur lequel nous évoluons tous à présent,

• les clés pour nous adapter et optimiser nos résultats.

En suivant cette série, tu obtiendras des repères et des outils pour mieux t'adapter aux aspirations de tes clients. Tu auras les clés pour augmenter sérieusement tes résultats. Allons-y !

Qu'est-ce que l'économie des créateurs et qu'est-ce qu'elle nous enseigne pour notre business ?

En 1997, James Dale Davidson, investisseur américain et Lord William Rees-Mogg, journaliste britannique, éditeur de The Times de 1967 à 1981 et vice-président du conseil d'administration de la British Broadcasting Corporation publient un ouvrage prophétique : "The Sovereign Individual: Mastering the Transition to the Information Age".

Les deux auteurs y explorent les changements sociaux, économiques et politiques provoqués par l'ère de l'information. Selon leur thèse, nous passerions de l'ère industrielle à celle de l'information sous l'impulsion de la démocratisation de l'accès à la connaissance, ainsi qu'à la montée en puissance de la technologie.

Les auteurs prédisent ainsi une émancipation croissante des individus grâce à la technologie et à l'émergence des réseaux décentralisés.

Les conséquences imaginées sont :

• Économiques : les auteurs anticipent des changements significatifs dans la nature du travail et des affaires à mesure que la technologie permettra un accès plus facile aux marchés mondiaux.

• Les implications pour la vie quotidienne : les individus auront plus de contrôle sur leurs actifs financiers, ils accéderont à de nouvelles manières de travailler et de gagner de l'argent tout en acquérant une plus grande autonomie dans la gestion de leurs affaires personnelles.

Pour ceux qui, comme moi, sont pleinement issus de la révolution industrielle, les prophéties de cet ouvrage nous paraissent plus vraies que jamais. L'école ne protège plus comme elle le faisait par le passé. Un bon diplôme n'est plus la garantie d'un bon job, d'une vie aisée.

C'était déjà vrai avec la digitalisation, ça l'est encore plus avec l'IA et ses avancées. Le monde du travail change sous nos yeux. Et les changements sont rapides !

La manière dont les individus gagnent de l'argent affecte l'évolution de la société. Les conditions n'ont d'ailleurs jamais été aussi favorables pour les entrepreneurs, créateurs et freelances. Elles le seront probablement encore davantage d'ici à quelques années.

Selon Forbes, l'économie des créateurs pèserait désormais plus lourd que l'agriculture et le transport aux États-Unis ! L'économie des créateurs connaît une croissance rapide et pourrait approcher un demi-billion de dollars d'ici à 2027, selon Goldman Sachs Research. Les créateurs monétisent leurs connaissances, leurs passions et leurs compétences comme jamais auparavant.

Alors, pourquoi et comment de simples blogueurs, instagrameurs, youtubeurs, et autres créateurs de contenu arrivent-ils à construire des business florissants ? Comment se fait-il qu'un Tibo InShape, coach fitness qui fait des pitreries sur YouTube, ait développé une marque beaucoup plus puissance que les acteurs traditionnels du fitness : KeepCool, Basic-Fit, Neoness... qui pourtant possèdent des équipes marketing et commerciales.

Stéphane Truphème est un expert en Content Marketing qui ne se contente pas de théoriser : il agit. Grâce à ses compétences éprouvées, il guide les solopreneurs et chefs d'entreprise dans l'ère numérique, leur permettant de prospérer dans un environnement de plus en plus complexe.

En parallèle, ses nombreuses publications à succès, incluant sept ouvrages, des milliers d'articles, ainsi que des podcasts et des newsletters, témoignent de son expertise incontestable. Ces réalisations font de lui non seulement un conseiller avisé, mais aussi un leader d'opinion respecté, capable d'inspirer et d'orienter ceux qui aspirent à exceller dans le monde digital.