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Jérôme Hauck investit dans des machines derniers cris

Publié par le | Mis à jour le

Selon Jérôme Hauck, menuisier en Moselle, les machines derniers cris sont indispensables pour répondre à tous vos projets qu’ils soient modernes ou rustiques. Cet artisan de 35 ans a investi en 2022 dans une machine à commande numérique et un logiciel 3D.

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Jérôme Hauck, menuisier en Moselle, a toujours été passionné par le bois. Ce fils de charpentier, qui a commencé à bricoler dans l’atelier de son père à l’âge de 5 ans, s’est lancé à son compte en 2019, après un parcours dans un bureau d’étude pour une société qui fabrique des fenêtres. « J’ai commencé en micro-entreprise avant de basculer en EURL en 2022 », raconte le fondateur de Jérôme Hauck menuiserie. Cette même année, il investit 75 000 euros dont 20 % ont été financés par la Région, dans l’acquisition d’une machine à commande numérique et 12 000 euros dans un logiciel CAO (conception assistée par ordinateur). Un outil utilisé par de nombreux secteurs, de l’industrie, du nucléaire, de l’aéronautique, des bureaux d’études, qui offre une modélisation 3D sans limite. A la clé : un gain de temps, de productivité, entre 30 % et 35 % selon le menuisier, et un rendu beaucoup plus professionnel pour les clients. La modélisation 3D des meubles et agencements, faite grâce à ce nouveau logiciel, permet au client d'avoir un rendu réaliste avant même le début des travaux, idéal pour se projeter. « Avant, je dessinais en 2D. Avec la 3D, les clients arrivent à se projeter. Le gain de temps est énorme. Une fois que le plan est dessiné en 3D, il est transmis sur la machine à commande numérique, qui génère la fabrication du meuble. C’est un peu comme si j’industrialisais mon métier », reconnaît l’artisan menuisier, qui propose à ses clients des prestations sur-mesure.

Faire évoluer ses méthodes de travail

Un important investissement pour l'entreprise qui lui permet d'assumer des projets plus complexes et d'optimiser les coûts. Que ce soit pour un projet de menuiserie haut de gamme en bois massif ou de l'aménagement d'espace technique plus modeste, Jérôme Hauck s'adapte à tous les projets. Outre le tarif, la prise en main de l’outil pourrait représenter un frein pour de nombreux artisans. Jérôme Hauck a dû suivre une formation de six jours. « Il faut savoir se remettre en question, faire évoluer ses méthodes de travail car le logiciel reste assez complexe. J’ai réellement mis un à deux mois pour me familiariser avec les spécificités de l’outil », confesse l’artisan.

Jérôme Hauck a par ailleurs investi, dès le début de son activité, dans la création d’un site internet, en faisant appel à une agence de communication digitale. « Il agit sur le référencement pour cibler plus de clients, va trouver les bons mots clés pour que mon site remonte dans les recherches Google ». Le dirigeant de 35 ans publie aussi chaque semaine sur Facebook et Instagram des photos de ses chantiers et de ses installations. « Les réseaux fonctionnent très bien s’il y a de belles photos. Il y a beaucoup de demandes. J’ai même vendu au début de l’été une cuisine via Instagram », confie Jérôme Hauck.

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