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Charlène Bouy mise sur les réseaux sociaux et les influenceurs

Publié par le - mis à jour à

Lassée de la finance, Charlène Bouy a décidé en 2016 de s’éloigner de son domaine de compétences pour créer sa fromagerie connectée sur les réseaux sociaux et se rapprocher d’une passion, découverte sur les marchés.

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« Les réseaux sociaux, c’est assez cool, gratuit pour l’essentiel et cela touche tout le monde ». Charlène Bouy est une convaincue des réseaux sociaux. Cette parisienne, qui a découvert sa passion pour le fromage sur les marchés lorsqu’elle avait 20 ans, a créé dès l’ouverture de sa fromagerie Charlicot en 2016 dans le 11e arrondissement de Paris une page Facebook et un compte Instagram. « J’ai travaillé dans un cabinet de conseil en fusion acquisition. Lorsque le groupe s’est fait racheter, des amis m’ont lancé le défi de créer une fromagerie. J’ai dans la foulée fait appel aux compétences d’une community manager freelance », explique la commerçante détentrice d’un master en ingénierie économique. Très active au début, Charlène Bouy décide de publier tous les jours des photos de sa boutique, de ses produits et des recettes sur Facebook, et des vidéos et des photos plus décalées sur Instagram puis au bout de trois ans ralentit le rythme. « Nous publions une à deux fois par semaine des contenus plus qualitatifs, des photos prises sous un meilleur angle, des nouveautés, nos coups de cœur, ou un plateau de fromage qui vaut le détour. Nous nous sommes rendus compte que les gens likent beaucoup plus » confie Charlène Bouy.

Du sponsoring et des influenceurs

La commerçante s’est ainsi constituée un cœur de followers fidèles, plus de 6150 sur Instagram et 1500 followers (essentiellement de la clientèle de quartier) sur Facebook. « Nous travaillons à l’inspiration du moment et réalisons des vidéos comme si elles n’étaient pas préparées, même si elles le sont un peu », détaille Charlène Bouy. Pour propulser sa notoriété, la fromagère reçoit des influenceurs afin d’attirer un public plus jeune. L’influenceur Nam’s, qui dispose d’1,5 million d’abonnés, est ainsi récemment venu dans la boutique pour tourner des vidéos et les diffuser sur TikTok. « Ces vidéos permettent de sensibiliser les plus jeunes, de les inciter à venir en crèmerie et d’éduquer leur palais différemment », explique Charlène Bouy. La dirigeante, qui se fournit chez des affineurs ou des exploitations régionales comme la maison Brielle, spécialisée dans le porc, réalise également des opérations de sponsoring avec ses fournisseurs sur les réseaux sociaux. « Lorsque je réalise des plateaux à base de fromage et de charcuterie, je tagge systématiquement mes fournisseurs, qui me retaggent à leur tour. Cela nous amène beaucoup de flux », reconnaît Charlène Bouy. La commerçante déniche par ailleurs de nouveaux fournisseurs sur les réseaux sociaux.

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