"Il faut que je sois tout le temps à 200%", Alexis de Galembert, fondateur de la Fabrique - Cookies

Pro

Pallier le manque de sociabilisation

Le confinement a été brutal : nous nous sommes résignés à la fermeture de boutiques en misant sur la vente en ligne. Maintenant, le plus dur réside dans la perte de sociabilité. Dans l'open space, les déjeuners conviviaux sur la table centrale ont laissé place à des repas face écran. La situation prive aussi les équipes des apéros rassembleurs qui permettaient de parler d'autre chose que du pro. Nos relations se résument désormais à uniquement travailler et c'est assez difficile à gérer. Cela joue sur les motivations personnelles, le leadership et la prise de décision. Il faut que je sois tout le temps à 200%, alors j'essaye de ne pas montrer quand je ne suis qu'à 50%... même si je sais que cela se voit. Lorsque le moral est au plus bas, difficile de rester excité par le projet. Motiver les équipes réside dans l'organisation : la digitalisation nous aide sur ce point. Il est possible d'échanger où on veut quand on veut, mais la limite entre la vie professionnelle et la vie personnelle devient plus fragile.

Perso

Les enfants et le sport, un rituel

Vélo, boulot, dodo : c'est globalement mon quotidien d'entrepreneur à un mot près. Pour m'en évader, chaque matin, je petit-déjeune avec mes enfants. C'est mon rituel pour bien commencer la journée. Ensuite, je vais faire une heure de tennis. Avec le ski en week-end et en vacances, cela reste l'un des meilleurs moyens de me défouler avant d'aller au travail. Ensuite, gérer son temps comme on veut, c'est la liberté de l'entrepreneur. Ma femme et moi sommes tous les deux à la tête d'entreprises et nous ne nous projetons plus du tout en tant que salariés. Hyperactif dans l'âme, j'ai un besoin vital de bosser, j'aime ça et les nouveautés m'excitent. La Fabrique - Cookies est une marque qui me correspond parfaitement, alors même si je ressens parfois le syndrome de l'imposteur car je suis entouré de gens plus qualifiés, j'ai envie que cette entreprise vieillisse bien. Ce dessein me prend aux tripes, alors je garde toujours le contact. En vacances ou à la maison, même en mode avion, je reste connecté.