Volcan Eyjafjöll: un médiateur est nommé pour épauler les consommateurs
Hervé Novelli, secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des PME et du Tourisme, a annoncé la nomination d'un médiateur pour faciliter les relations entre les touristes et les opérateurs.
Je m'abonneHervé Novelli, Secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services et de la Consommation a réuni lundi le groupe de travail visant à évaluer les conséquences économiques pour les opérateurs touchés par le nuage de cendres. Composé des représentants des tours opérateurs (Ceto), des compagnies aériennes (FNAM), des aéroports (ADP), des agences de voyages (SNAV) et leur outil de garantie financière (APS), ainsi que des administrations, ce groupe de travail a émis plusieurs propositions.
Ansi, pour éviter des situations préjudiciables aux clients, le secrétaire d'État a annoncé la nomination d’un médiateur pour traiter le plus sereinement possible les réclamations des consommateurs et faciliter leur indemnisation. Le médiateur sera Thierry Baudier, ancien directeur général de Maison de la France. La cellule de médiation sera hébergée à l’Institut national de la consommation qui mettra très rapidement en place un numéro vert.
Les entreprises vont être également soutenues. Le secrétaire d'État a déclaré qu' «Oseo, le médiateur du crédit et le médiateur de la sous-traitance traiteront de manière dédiée les demandes des sociétés dont les difficultés de trésorerie résultent de cette crise». De plus, les entreprises touchées par la crise, et ayant dû cesser temporairement leurs activités pourront avoir recours au chômage partiel. Une circulaire a été adressée par le secrétariat d’État à l’Emploi aux directeurs du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. Ces structures devront démontrer que les heures perdues ont été effectivement non travaillées et correspondent au régime du chômage partiel. L’indemnisation sera celle du droit commun (3,84 euros par heure si l’effectif est inférieur à 250 personnes, 3,33 euros au-dessus). S'y ajoutera l’indemnité prévue par l'accord national interprofessionnel, soit 3,31 euros, afin de prendre en compte les circonstances exceptionnelles de l’éruption volcanique.