Une PME-ETI sur deux renforce ses équipes de direction
Malgré des tensions sur le marché de l'emploi des cadres dirigeants, les PME et ETI sont bien décidées à consolider leurs ressources de direction d'après un sondage OpinionWay-Eurosearch & Associés. Ce sont en majorité les directions commerciales et opérationnelles qui profitent de cette poussée.
Je m'abonneRenouveler et consolider ses équipes de direction, nouvel enjeu des PME et ETI ? À en croire un sondage OpinionWay pour le cabinet Eurosearch & Associés, publié lundi 19 mars 2018, le recrutement de ces hauts profils est à la hausse. Une PME et ETI sur deux déclare avoir renforcé son équipe de direction sur les six derniers mois. En progression depuis 2015, le recrutement des cadres dirigeants est également parti pour durer dans les mois à venir d'après les intentions des dirigeants.
Parmi les différents profils de cadres de direction requis par les PME et ETI, les directeurs commerciaux figurent comme les postes les plus brigués pour près d'un tiers des entreprises. Les directeurs opérationnels/industriel apparaissent également comme des perles rares (23 %). À l'inverse, aussi étonnant soit-il, les profils de cadres de direction des systèmes d'information n'arrivent qu'en troisième position alors que la transformation numérique des entreprises est déjà un des défis à relever pour ces entreprises.
Pour expliquer cette sollicitation accrue de certains profils, l'enquête explique que les directions commerciales et opérationnelles sont génératrices de recettes et s'avèrent donc particulièrement stratégiques en période de reprise économique.
Pourtant, le marché de l'emploi des cadres-dirigeants apparaît en tension du fait de l'appétence des entreprises pour les compétences en management. Quatre entreprises sur cinq déclarent en effet avoir des difficultés dans leurs recherches. Et ce sont logiquement les candidats compétents des directions commerciales et opérationnelles qui figurent comme les profils les plus demandés. Pour pallier ces difficultés, les PME et ETI font donc appel, en majorité à de la mobilité interne à 42 %, en hausse de 3 points sur un an. Il n'empêche, une entreprise sur trois envisage d'avoir recours à des compétences externes, en hausse de 10 points sur un an.