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Recruter, motiver et fidéliser les talents
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38 millions de salariés américains ont démissionné en 2021 ! S'il n'est pas à redouter en France, ce phénomène constitue une alerte pour les entreprises. Explications avec Vincent Andrieux, Directeur Marchés - Pôle Entreprise, Transition du Territoire et Immobilier à la Caisse d'Epargne des Hauts-de-France.
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Vincent Andrieux, Directeur Marchés – Pôle Entreprise, Transition du Territoire et Immobilier à la Caisse d'Epargne des Hauts-de-France
« La crise sanitaire a changé la donne, affirme Vincent Andrieux. L'adoption massive du télétravail a agi comme un révélateur pour les collaborateurs qui ont compris que de nouveaux équilibres pro/perso existaient ». Qualité de vie au travail, organisation hybride, dimension collaborative, « le rapport à l'exercice professionnel évolue et le lien entre le manager et ses équipes intègre des valeurs plus personnelles. Les collaborateurs recherchent plus de sens et aspirent à entretenir un lien plus participatif et émotionnel avec l'entreprise », précise Vincent Andrieux qui appuie son analyse sur le rapport d'étude internationale de Steelcase. Exigence de sécurité, quête de sens, bien-être et flexibilité sont autant de critères qui entrent dans les priorités des salariés post-Covid.
S'adapter aux nouvelles attentes des talents
« La politique de rémunération des entreprises compte encore pour environ 50 % dans les critères de fidélisation des collaborateurs ». Si elle n'est plus l'unique levier de la rétention et de la motivation des talents, la notion même de rémunération a évolué. Pour Vincent Andrieux, il est important de distinguer rémunération directe (salaire horaire ou forfaitaire), et indirecte. « Les avantages sociaux, la qualité des locaux, les services intégrés comme les crèches d'entreprise ou la conciergerie, sont autant d'éléments qui contribuent à fidéliser les talents ».
Des solutions pragmatiques pour les entreprises
Pour contribuer à attirer et retenir les talents, il faut donc dépasser la notion de « salaire de base ». « Il existe une large gamme de solutions pour y parvenir », affirme Vincent Andrieux. En effet, la Caisse d'Epargne a conçu une gamme complète et souple afin d'associer ses salariés à la performance de son entreprise, de les fidéliser et de les motiver.
Parmi les leviers efficaces : les mécaniques d'épargne salariale. « Les Plans d'Epargne Entreprise et les Plans d'Epargne retraite collectifs constituent des dispositifs très attractifs car ils permettent au collaborateur de se constituer une épargne à moyen et long terme ». Epargne qui peut faire l'objet d'un abondement par l'employeur. Autres pistes : l'intéressement et la participation. « Contrairement aux idées reçues, ces solutions s'adressent aussi aux entreprises de moins de 50 salariés », précise Vincent Andrieux.
On peut aussi citer le contrat « PER obligatoire ». « Ce produit d'épargne retraite est souscrit par l'entreprise au bénéfice de ses salariés ». Une fois à la retraite, les collaborateurs perçoivent le montant de leur épargne sous forme de capital ou de rente.
Il ne faut pas oublier d'autres solutions proposées par la Caisse d'Epargne pour donner en plus du pouvoir d'achat à ses salariés dans un contexte d'inflation, telles que : BIMPLI (une plateforme en ligne qui réunit tous les avantages salariés tels que les titres cadeaux, les titres restaurants, CESU) et Intensiteam (une solution clé en main pour proposer à ses salariés un comité d'entreprise en ligne externalisé pour les entreprises de moins de 50 salariés).
« En fonction de la vision du chef d'entreprise, il faut savoir actionner les bons leviers. Nos équipes sont en mesure de réaliser un audit précis de la situation, afin d'effectuer des préconisations sur-mesure », conclut Vincent Andrieux.
