Raffarin veut une seconde journée nationale de solidarité
Depuis son instauration en 2004, la journée "offerte" par les salariés a rapporté 13 milliards d'euros à l'État à destination des personnes âgées et handicapées.
Je m'abonneQuelle est la solution “la plus simple” pour “financer en partie la dépendance” ? Réponse de Jean-Pierre Raffarin, ex-Premier ministre de Jacques Chirac : « Faire travailler les Français une journée de plus par an. » Celui qui est à l'origine de la création de la journée nationale de solidarité en 2004, a déclaré sur Europe 1, samedi 11 juin, qu'il était favorable à l'instauration d'une seconde journée de ce type. L'actuel sénateur de la Vienne estime en effet que « nous avons beaucoup de journées de RTT au total dans l'organisation de notre travail ». Donc dans “un effort de cohésion sociale”, les Français pourraient en offrir un second. L'extrait de son interview à la radio :
La Journée nationale de solidarité devrait rapporter 2,31 milliards d'euros cette année via une taxe de 0,3 % sur la masse salariale (qui touche aussi les revenus du capital et du patrimoine). Depuis son instauration, ce dispostitif a permis à l'État d'engranger 13 milliards d'euros. Ces fonds sont placés dans la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, qui a pour objectif de financer des mesures contre la dépendance des personnes âgées et handicapées.