MEEKO, la jeune marque de baskets responsable qui monte.

«Marcher pour le vivant», telle est la devise de MEEKO, la jeune marque de baskets responsable qui monte. En un an et demi, et malgré un contexte morose, MEEKO a déjà séduit des enseignes de renom comme le Printemps ou les Galeries Lafayette. On vous présente cette marque prometteuse qui allie style et engagements.

Dans une société ultra normée et aseptisée, nous nous sommes déconnectés de la vie sauvage. Un monde libre, coloré et spontané, que nous sommes en train d'oublier. La présence de la biodiversité dans nos quotidiens s'est tellement réduite que nous restons de plus en plus insensibles à son effondrement. Pire, les produits que l'on porte au quotidien contribuent grandement à la destruction de ce vivant dont nous faisons pourtant partie intégrante. Les baskets symbolisent parfaitement ce paradoxe. Sur les 20 milliards de paires fabriquées par an, 95% sont produites en Asie dans des usines aux conditions peu éthiques, alimentées par énergie fossile. Les matières low-cost principalement utilisées ont également un terrible impact sur la biodiversité. Malgré cela, les paires les plus en vue sont systématiquement les plus nocives pour le vivant. C'est pourquoi Maxime Savart et Guillaume Mesly d'Arloz ont lancé MEEKO : des baskets responsables au service d'une mission.

A travers chaque basket créée, chaque histoire et expérience partagées, la marque souhaite replacer le monde sauvage dans l'imaginaire collectif. Les sneakers sont un produit de grande consommation idéal pour ce faire : on les a en permanence sous les yeux. Au-delà de proposer des collections plus respectueuses du vivant, MEEKO intègre des illustrations colorées qui évoquent un habitat sauvage menacé dans le design de leurs baskets. Ainsi, chaque fois que l'on enfile sa paire de MEEKO, on pense à ces espaces naturels. Une première étape pour lutter contre l'oubli. Pour aller plus loin, la marque reverse une partie de ses ventes à des associations de terrain qui agissent pour la préservation de ces lieux sauvages en danger.

Le modèle Kiboko et la forêt primaire de Sumatra - Indonésie

Après des débuts réussis sur la plateforme de crowdfunding Ulule et le lancement de son e-shop meeko.store, MEEKO a rapidement mis en place une stratégie de distribution multicanale efficace. Disposant de 4 showrooms qui l'accompagnent dans son développement commercial B2B, la marque a su séduire une quarantaine de partenaires dont les prestigieux réseaux Printemps et Galeries Lafayette. Deux collections sont déjà commercialisées, la Kiboko (149€) et la Coco Pongo (169€). En ligne, les produits sont disponibles sur des marketplaces telles que We Dress Fair, Sarenza ou Place des Tendances. Qu'ils soient professionnels ou particuliers, les clients apprécient la justesse esthétique des designs de MEEKO, qui prouve qu'on peut faire du beau et responsable. Après un an et demi d'activité, la marque réalise un chiffre d'affaires de 200K€, réparti équitablement entre le B2C (e-shop et marketplaces). Des débuts plus qu'encourageant compte tenu du contexte économique morose dans lequel se sont lancés les deux fondateurs Maxime et Guillaume. Les deux amis ont sur faire face à la crise du covid et à l'inflation généralisée résultant de la guerre en Ukraine. Comme ils le disent « grandir doucement mais surement est déjà une satisfaction actuellement, même si on aimerait toujours aller plus vite ».

Maxime Savart (en bas) et Guillaume Mesly d'Arloz - co-fondateurs de MEEKO

Quelles sont les prochaines étapes pour la marque ? « Nous travaillons sur des nouvelles gammes plus techniques et polyvalentes, afin que nos clients puissent porter nos produits pour aller physiquement se reconnecter à la nature. De cette manière la boucle sera bouclée ». Afin d'accélérer sur la R&D, gagner en notoriété et continuer le développement commercial, MEEKO prépare actuellement une levée de fonds. Affaire à suivre donc...