Repreneurs de TPE-PME, qui êtes-vous ?
Afin de définir un profil-type des Français qui rachètent une entreprise, Fusacq a interrogé 1400 d'entre eux. Voici les principaux résultats de cette enquête publiée le 7 octobre.
Je m'abonneÀ quoi ressemble ces personnes reprennent une petite affaire ? Pour répondre à cette question, Fusacq, une place de marché en ligne dédiée à la reprise et à la transmission d’entreprise, a mené l'enquête*.
– Répartition géographique. La région Île-de-France est la région de France où les repreneurs sont les plus nombreux (37 % du total). Le Sud-Est de la France représente le second pôle de concentration, les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur regroupant, à elles seules, plus de 21 % des repreneurs.
– Mobilité. Plus de 45 % des repreneurs sont prêts à reprendre hors de leur région actuelle, facilitant ainsi l’étude de toute opportunité de reprise qui se présenterait.
– Âge, sexe et situation familiale. Les repreneurs sont en majorité des hommes (94 %), âgés de plus de 40 ans (61 %) et ayant des enfants à charge (62 %). La moyenne d’âge des repreneurs est de 46 ans mais ils sont près de 40 % à ne pas attendre la quarantaine pour se lancer.
– Formation. 85 % des candidats à la reprise ont fait des études supérieures et près de la moitié d’entre eux a un diplôme supérieur ou égal à bac + 5.
– Taille de la société du dernier poste. Près de 70 % des porteurs de projet de reprise d’entreprise travaillaient dans une société de plus de 50 personnes. En comparaison, il est à noter que la grande majorité des sociétés à reprendre affiche un effectif inférieur à 20 personnes.
– Volonté d'entreprendre. 84 % des repreneurs confient avoir la vocation d’entreprendre depuis longtemps.
– Motivations. Entre l’“envie d’entreprendre” et l’“alternative à la création”, les repreneurs potentiels sont bien majoritairement des entrepreneurs dans l’âme (72 %).
– Influence de l'entourage. Plus de 60 % des repreneurs bénéficient du point de repère d’une personne proche ayant déjà repris une entreprise.
– Objectifs. 80 % des repreneurs ne sont pas dans un objectif de plus-value à court terme.
– Secteurs d'activités recherchés. La majorité (45 %) souhaite privilégier l’opportunité plutôt que le domaine d’activité, mais ils sont tout de même 25 % à vouloir reprendre dans leur secteur d’activité actuel, là où le taux d’échec est statistiquement le plus faible.
– Taille de l'entreprise recherchée. 74 % des repreneurs souhaitent reprendre une entreprise avec un effectif compris entre 1 et 20 salariés (taille moyenne des sociétés à vendre en France) et seuls 4 % ont les moyens de viser une structure de plus de 50 personnes.
– Apport personnel. L’apport personnel moyen des repreneurs de TPE-PME se monte à 310 k€. À noter qu’ils étaient moins de 9 % à afficher un apport personnel supérieur à 500 k€ en 2007 (précédente étude) alors qu’ils sont près de 20 % à disposer de cette somme pour reprendre aujourd’hui.
En résumé, le repreneur-type habite les régions Île-de-France, Rhône-Alpes ou Paca, mais envisage, dans 50 % des cas, de changer de région pour sa reprise. Âgé de 46 ans, il vit en couple avec des enfants à charge. Il a fait des études supérieures, souvent bac + 5. Précédemment, il travaillait dans une société de plus de 50 personnes mais vise une structure de moins de 20 salariés. C’est un entrepreneur dans l’âme. Il a souvent dans son entourage une personne qui a déjà repris une entreprise.
En outre, il privilégie l’opportunité de reprise plutôt qu’un domaine d’activité en particulier. Son objectif est de reprendre pour développer l’entreprise le plus possible jusqu’à sa retraite. Enfin, Il souhaite consacrer 310 k€ en fonds propres pour l'opération, ce qui représente moins d’un tiers de son patrimoine.
*Échantillon et mode de recueil : annuaire des repreneurs Fusacq (600 repreneurs) et questionnaire en ligne auprès des repreneurs (800 réponses).