High Mobility Gear part à l'assaut des sommets

Grâce à une connaissance précise du volet logistique et une priorité donnée au produit, la plateforme High Mobility Gear, dédiée au matériel sportif ultraléger, parvient à maîtriser ses frais de fonctionnement et à s'imposer sur un secteur de niche.
Je m'abonneLorsque Thierry David et Marlène Pachuki lancent le site High Mobility Gear en 2012, spécialisé dans le matériel outdoor ultraléger, ils atteignent la rentabilité, graal des e-commerçants débutants, en six mois à peine. "Nous connaissons une croissance à deux chiffres depuis notre création, commente le dirigeant, Notre chiffre d'affaires 2017 frise le million d'euros." Ses recettes? Un secteur de niche, un réseau important (Thierry David est un ancien cycliste de haut niveau), une stratégie d'autofinancement à 100% mais surtout, une maîtrise de toute la chaîne logistique.
L'ancien cadre logistique du groupe Kering (Pinault-Printemps-Redoute à l'époque) mise sur une sélection d'articles "originaux, introuvables en Europe, à l'image des produits de bikepacking (sacoches à vélo fonctionnant sans porte-bagages) ultralégers". Thierry David insiste sur l'importance de trouver un prestataire fiable. L'enfant du sérail connaît les taux de sinistralité de tous les transporteurs français. "Il importe de privilégier la fiabilité au tarif des prestations, car un colis perdu coûte deux fois", indique le quinquagénaire. En effet, l'e-marchand, contraint de renvoyer l'article au client, affirme n'être indemnisé qu'à hauteur de 24 euros par kilo de marchandise égaré. Thierry David
