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La revue de presse éco de la semaine (18 au 22 juin)

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La revue de presse éco de la semaine (18 au 22 juin)

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité économique cette semaine ? La rédaction vous propose de découvrir ce que vous avez pu rater du 18 au 22 juin 2018. Au programme : prélèvement à la source, marges des entreprises, micro-entrepreneurs, santé au travail, rebond entrepreneurial...

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Prélèvement à la source : un kit pour les entreprises

Soucieux que la réforme du prélèvement à la source au 1er janvier 2019 se passe le mieux possible, et ce, alors que les dirigeants ont manifesté leur inquiétude, le ministère de l'action et des comptes publics a décidé d'accompagner les employeurs en leur mettant à disposition un kit pour leur indiquer la procédure à suivre dans la mise en place de la collecte de l'impôt sur le revenu à la source. Disponible en ligne, le kit vise à informer l'ensemble des acteurs concernés par cette réforme.

Un livret de présentation, des informations juridiques et techniques, des guides pour services RH, dirigeant ou comptables ainsi que des questions/réponses composent ce dossier, selon Le Figaro.

Les marges des entreprises vont baisser en 2018

Un taux de marge en baisse de 0,4 point. C'est la mauvaise surprise qui, d'après une note de l'Insee publiée cette semaine, attendra les entreprises à la fin de l'année. Ce taux pourrait en effet passer de 32,1 % de la valeur ajoutée dégagée par les sociétés fin 2017, à 31,7 % fin 2018.

Une baisse qui s'explique par plusieurs facteurs, à commencer par la hausse du prix du pétrole. Par ailleurs, le salaire moyen devrait augmenter : une bonne nouvelle pour les salariés, moins pour les entreprises, dont les marges seraient, alors, en partie amputées.

A plus long terme, la transformation prévue du CICE en baisse de charges début 2019 entraînera une hausse du coût du travail. À lire sur Les Échos.

Économie : les patrons de PME et ETI sont sereins

Et un nouveau record pour le moral des patrons. Alors que l'année 2018 illustre le regain d'espoir des dirigeants de PME et ETI, la confiance est toujours là, à mi-année. D'après l'observatoire OpinionWay-Banque Palatine pour Challenges, 88 % des dirigeants interrogées se disent confiants pour l'économie française dans les six prochains mois. Depuis janvier 2018, ce niveau de confiance n'est pas descendu sous les 85 % précise La Tribune.

Une sérénité qui se traduit dans les intentions d'investissement des entreprises françaises. Les perspectives sont très bonnes puisque l'indice gagne quatre points pour s'établir à 129, malgré les tensions sociales. Il n'empêche, les événements à l'étranger, en particulier les démarches protectionnistes, laissent les dirigeants de PME et ETI plus circonspects. Le niveau de confiance dans l'économie mondiale diminue de sept points, à 77 %.

Un portrait-robot des micro-entrepreneurs

Ils sont plus d'un million à avoir fait le choix de la micro-entreprise en 2016 et sont présents dans presque tous les secteurs. D'après Le Figaro qui relaie une étude de l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss), deux tiers des micro-entrepreneurs exercent une activité dans le secteur de l'artisanat et du commerce quand le troisième tiers travaille dans le secteur libéral. Sans surprise, c'est le bâtiment qui concentre le plus de micro-entreprises avec 13,2 % du total, suivi du secteur des arts et spectacles (7,1 %), de l'industrie (5,8 %) et de la santé (4,8 %). Parmi l'ensemble, 75,8 % réalisaient en 2016 un chiffe d'affaires

Majoritairement prisé par les hommes jeunes de moins de trente ans et de plus de soixante ans, ce statut n'est pas pour autant un gage de réussite économique pour cette cible, puisque ce sont les femmes qui réussissent le mieux : 80,3 % des femmes font état d'un chiffre d'affaires positif contre 72,9 % des hommes.

Plus précisément, seuls 10 % des micro-entrepreneurs déclarent un CA supérieur à 26 000 euros quand les deux tiers sont sous les 9 000 euros annuels d'activité.

Ce que font (ou non) les dirigeants pour les salariés fragilisés

56 % des salariés sont en situation de fragilité personnelle (grave difficulté financière, deuil, maladie...) ou professionnelle (conditions de travail éprouvantes, perte de sens...). C'est ce qui ressort d'une étude de Malakoff Médéric, groupe de protection sociale. Quatre dirigeants sur dix estiment que cela pèse sur leur engagement au travail.

Pour faire face, les démarches mises en oeuvre sont le plus souvent informelles. Au-delà, "6 dirigeants sur 10 déclarent avoir mis en place une ou plusieurs actions, comme des avances sur salaire ou de frais (69%) ou l'aménagement du temps de travail (68%)", note BFM TV. Mais certains facteurs freinent la mise en place d'un accompagnement. Ainsi, la moitié des dirigeants ont peur de paraître intrusifs s'ils le font.

Les salariés français désengagés ?

Seuls 6 % des salariés français se disent engagés au travail. C'est ce que fait apparaître l'institut américain Gallup dans un récent sondage. Une baisse de trois points par rapport à 2015. Et une performance d'autant plus mauvaise ramenée à l'échelle européenne. "La France se situe ainsi à l'avant-dernier rang du classement des travailleurs européens les plus engagés, au même niveau que l'Espagne, et juste devant l'Italie (5%)", relève Challenges. Aux États-Unis, à titre de comparaison, ce taux s'établit à 33 %.

Plusieurs facteurs expliqueraient ce manque d'engagement, parmi lesquelles la culture tricolore (par exemple, les salariés français ont plus d'attentes vis-à-vis de leur employeur que dans les pays anglo-saxons), des pratiques RH trop verticales ou encore un recrutement de managers ne prenant pas prioritairement en compte les compétences relationnelles. Mais aussi une dégradation des conditions de travail.

Toutefois,"Si la part des salariés français engagés n'a pas bougé depuis décembre 2017, celle des désengagés a, elle, reculé de cinq points (passant de 25% à 20%) dans ce même laps de temps. Loin des quelque 28% de désengagés enregistrés en 2010", tempère le site.

Damien Morin, un entrepreneur sachant rebondir

Voilà un bel exemple d'entrepreneur ayant su rebondir après un échec. A l'été 2016, la start-up de Damien Morin, Save, spécialisée dans la réparation de smartphones et tablettes, est placée en redressement judiciaire. Le problème ? La difficulté à maîtriser son hypercroissance. Aujourd'hui, le patron revient avec un autre projet, toujours dans le mobile : Mobile Club, un service de location de smartphones. Son ambition, avec cette nouvelle société, est de moderniser le marché, tout en valorisant le reconditionnement des produits.

"Lancé en mai, le site a lancé la phase de pré-commandes, avec des premières livraisons prévues entre fin juin et début juillet", précise Frenchweb, qui propose une interview vidéo de l'entrepreneur.

Un incubateur blockchain à Station F

Alors que les cryptomonnaies connaissent un succès grandissant, Station F lance un incubateur dédié aux start-up de la blockchain -la technologie sous-jacente de ces monnaies virtuelles- afin de donner aux jeunes pousses du secteur les outils nécessaires pour se développer dans un secteur où les obstacles (juridique, financier, technique) ne manquent pas. "Une première en Europe", note Les Échos.

14 jeunes pousses ont ainsi rejoint l'incubateur, dont deux tiers de Françaises. La structure, baptisée "Chain Accelerator", a pour ambition, entre autres, de lever près de 100 millions d'euros d'ici décembre 2018.

Ça s'est passé cette semaine sur Chefdentreprise.com

Loi Pacte :

Visant à aider les entreprises à se développer, le projet de loi Pacte a été présenté en Conseil des ministres lundi 18 juin 2018. Voici les principales mesures qui vont impacter les TPE et les PME.

Les levées de fonds de la semaine :

Plusieurs importantes levées de fonds ont été annoncées cette semaine. C'est le cas pour la startup Feed qui a bouclé un tour de table de 15 millions d'euros pour développer son offre alimentaire alternative à l'international ou encore Tiller qui a levé 12 millions d'euros pour étendre sa caisse enregistreuse sur iPad à l'Europe. Onoff, la société de cloud télécom fondée par l'ex-sportif Taïg Khris, a levé 10 millions d'euros.



 
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