RENEGOCIEZ VOS CONTRATS POUR FAIRE BAISSER VOS COUTS
La prime d'assurance, souvent considérée comme une fatalité, est une composante importante du coût total de détention d'un parc de véhicules. Il est pourtant possible d'agir sur ce poste.
Je m'abonneÀ LIRE AUSSI
- Choisir sa ligne de conduite
- A CHAQUE POLITIQUE D'ACHAT SON MODE DE FINANCEMENT
- MOINS DE CO2 RIME AVEC IMPOSITION PLUS LEGERE
- TARIFS ET EXPERTISE: FAITES LE BON CHOIX
- Des cartes qui simplifient la gestion
- GPS: UTILES, PRATIQUES ET RENTABLES
- RISQUES ROUTIERS: SENSIBILISER POUR PREVENIR
- LES DROITS ET LES DEVOIRS DE L'EMPLOYEUR
- DES NOUVELLES GAMMES PLUS VERTES
- I/ SpécIal Mondial de l'auto 2010
- II/ LES NOUVEAUX UTILITAIRES
- III/ LES VOITURES PRÉFÉRÉES DES DIRIGEANTS
- Choisir sa ligne de conduite
- A CHAQUE POLITIQUE D'ACHAT SON MODE DE FINANCEMENT
- MOINS DE CO2 RIME AVEC IMPOSITION PLUS LEGERE
- TARIFS ET EXPERTISE: FAITES LE BON CHOIX
- Des cartes qui simplifient la gestion
- GPS: UTILES, PRATIQUES ET RENTABLES
- RISQUES ROUTIERS: SENSIBILISER POUR PREVENIR
- LES DROITS ET LES DEVOIRS DE L'EMPLOYEUR
- DES NOUVELLES GAMMES PLUS VERTES
- I/ SpécIal Mondial de l'auto 2010
- II/ LES NOUVEAUX UTILITAIRES
Représentant entre 10 et 15 % du budget d'une flotte d'entreprise, l'assurance est le deuxième poste après le carburant (25 %), selon l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE) . En outre, la voiture professionnelle est amenée à rouler davantage qu'un véhicule personnel et se trouve statistiquement plus exposé aux risques d'accidents. Des sinistres qui, directement ou indirectement, sont évalués à 58 % du poste assurance que ce soit du fait de leur nombre, de leur gestion administrative, mais aussi de la perte d'exploitation induite par l'immobilisation des véhicules. « Fréquemment associée à des contraintes techniques ou administratives fastidieuses, l'étude du poids de l'assurance dans le coût de détention total du parc auto est encore trop souvent négligée par les responsables, regrette Philippe Brendel, directeur de l'OVE. Il s'agit pourtant d'un poste sur lequel tout gestionnaire de flotte de véhicules peut être proactif . »
Etudier les différents leviers
La première démarche consiste à faire jouer régulièrement la concurrence en renégociant son contrat (tous les trois ans environ et à condition que la sinistralité de l'entreprise ne se soit pas envolée durant ce laps de temps). Cela étant, il est aussi possible d'agir sur le type de contrat ou la couverture du risque pour abaisser le montant de la prime. Au-delà de cinq véhicules, le contrat flotte (contrat unique couvrant tous les véhicules de l'entreprise avec, à la clé, l'abandon du système de bonus/malus) peut permettre de générer des économies d'échelle. Des prestations classiques (responsabilité civile, défense / recours, etc.) aux garanties spécifiques (protection du conducteur en cas d'accident responsable ou sans tiers, assurance du matériel professionnel...), la couverture des risques doit aussi être en adéquation avec les besoins de l'entreprise. Et ce qu'il s'agisse de contrats classiques bonus / malus véhicule par véhicule ou d'un contrat flotte. Autre paramètre à étudier: la taille du parc de l'entreprise. Selon l'OVE, pour un parc de moins de 50 véhicules, il convient de prendre le maximum de garanties (tous risques) pour transférer le risque chez l'assureur.
Entre 50 et 200 véhicules, une large couverture des risques est encore conseillée ; toutefois, certaines garanties (comme le bris de glace ou la protection du vol d'accessoires par exemple) peuvent être exclues. Autre solution: négocier une augmentation du montant de certaines franchises pour diminuer le montant de la prime annuelle. Au-delà de 200 véhicules, il est indispensable de faire une étude précise de la sinistralité de l'entreprise pour déterminer précisément les besoins de couverture de la flotte. Le système de l'auto-assurance (les véhicules sont garantis au tiers et l'entreprise en dosse tous les autres risques et les frais inhérents aux sinistres) peut alors être économiquement rentable.