Offboarding : une pratique encore peu répandue dans les entreprises
La majorité des entreprises n'ont pas recours à l'offboarding, selon une étude de Software Advice. Cette technique permet pourtant de mieux gérer l'impact des licenciements et départs, que ce soit en transférant les connaissances ou en recevant du feedback.
Je m'abonneL'offboarding est une pratique peu courante dans les entreprises françaises, selon une étude de Software Advice. Cette dernière étape aide à assurer le bon déroulement du départ d'un salarié, tant pour l'entreprise que pour le travailleur. Pourtant, seuls 16 % des salariés sondés indiquent qu'une stratégie d'offboarding est mise en place dans leur entreprise. De plus, ils sont un peu plus d'un tiers (34 %) à ne pas être au fait, quand 50 % affirment qu'un tel processus n'existe pas dans leur société.
Sur la forme, les entreprises qui ont recours à l'offboarding organisent un entretien de départ, selon une grande majorité des répondants (73 %). Par ailleurs, les entreprises pratiquant l'offboarding demandent parfois un retour de la part de l'employé sur leur expérience. Effectivement, 38 % des salariés interrogés affirment que leur structure demande un feedback aux employés concernés.
Cependant, près de la moitié des salariés interrogés (49 %) affirment que leur entreprise ne communique pas à tous les cas de licenciements. Seul un tiers (35 %) assure que leur entreprise informe tous les employés des licenciements et 16 % n'en sont pas sûrs. Concernant les personnes informées des licenciements, 54 % déclarent que la communication se fait personnellement par le chef d'équipe à ses collaborateurs. Un quart (25 %) affirme que l'information est annoncée lors d'une réunion générale, tandis que 14 % disent l'apprendre par e-mail et, enfin, 5 % par newsletter.
50 % des licenciements sont dus à une réduction des coûts
Au cours des 12 derniers mois, près d'un tiers (27 %) des sondés affirme que leur entreprise a effectué des licenciements. À l'inverse, 62 % des employés interrogés n'ont pas observé de licenciement, quand 11 % disent ne pas avoir accès à cette information. Dans la moitié des cas (50 %), la réduction des coûts est la raison principale des licenciements, quand la réduction des opérations représente seulement 15 %.
Enfin, l'étude montre que plus l'entreprise est grande, plus le pourcentage de licenciement économique est élevé. Ils représentent 12 % des licenciements dans les entreprises de 2 à 10 employés, 30 % dans les entreprises de 51 à 100 employés, et 31 % dans les entreprises de 101 à 250 employés.