5 profils de dirigeants face à la qualité de vie au travail
Si le niveau d'investissement des chefs d'entreprise dans des actions liées au bien-être de leurs salariés est inégal, c'est parce que tous ne croient pas qu'il entraîne une meilleure productivité.
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Les patrons éclaireurs
Ces chefs d'entreprise multiplient les initiatives pour favoriser le bien-être de leurs collaborateurs au travail. Ils croient aux retombées positives des actions en faveur du développement personnel. Cette situation concernent majoritairement les entreprises de services (dans lesquelles travaille une forte proportion de cadres), situées en région parisienne. Les patrons éclaireurs représentent 12% des 801 dirigeants de PME de 10 à 100 salariés interrogés au second semestre 2014 par TNS Sofres, pour Sodexo Services Avantages et Récompenses.
Leur but : rendre leur entreprise plus attractive.

Les patrons convaincus
Ces entrepreneurs ont compris qu'il existait un lien entre la qualité de vie au travail et l'efficacité des salariés. Ils n'ont cependant pas encore investi tous les champs d'action pour améliorer leur confort. Ils représentent 22% des dirigeants interrogés.
Leur but: améliorer la performance de leur entreprise

Les patrons agnostiques
Ces chefs d'entreprise mettent en place de nombreuses actions. Ils doutent que cela ait un effet bénéfique sur la performance de leur PME mais ils espèrent ainsi attirer ou fidéliser des collaborateurs de talent. Cette catégorie représente 26% des dirigeants interrogés.
Leur but: former et fidéliser leurs salariés.

Les patrons pragmatiques
La performance de leur entreprise constitue pour eux une priorité. Pour y parvenir, ils sont convaincus qu'il faut agir sur le bien-être et la rémunération de leurs salariés. Les autres leviers n'emportent pas leur adhésion. Ils représentent 16% des dirigeants interrogés.
Leur but: réduire l'absentéisme de leurs salariés.

Les patrons réfractaires
Ces chefs d'entreprise n'établissent pas (ou peu) de lien entre qualité de vie au travail et performance des salariés. Ils misent plutôt sur l'organisation. Ils représentent 24% des dirigeants interrogés.
Leur but: maintenir une bonne flexibilité au sein de leur entreprise.