5 idées pour installer un climat de confiance dans votre PME
Rien de tel qu'une relation de confiance pour inciter vos salariés à s'engager et accroître votre compétitivité. Pour créer cette alchimie entre direction et collaborateurs, voici cinq démarches à mener dans votre entreprise.
Je m'abonneAvoir ou ne pas avoir confiance en ses salariés ? En entreprise, la question ne devrait pas se poser. Pour susciter l'engagement de leurs employés, les dirigeants ont tout intérêt -ou, en en tout cas, rien à perdre- à faire régner un climat de confiance. C'est l'objet du livre Et la confiance bordel ?, en librairie le 28 aout 2014.
Réalisé sous la direction du think tank Institut Montaigne et de la fédération des réseaux de femmes cadres Financi'Elles, cet ouvrage propose une réflexion sur les relations de confiance mutuelle entre dirigeant et salariés, et propose des bonnes pratiques à adopter sans tarder pour faire de la confiance un vecteur d'engagement et de compétitivité. En voici un florilège.
1. Accompagnez l'évolution de vos salariés
Selon une étude d'Aon Hewitt, le principal levier d'engagement des salariés européens réside dans les opportunités de carrière. "Assurer la progression des salariés est un des premiers socles de la relation de confiance entre l'entreprise et ses équipes", insiste Alexia de Monterno, directrice adjointe de l'Institut Montaigne. Essayez donc, autant que possible, de développer les compétences de vos salariés : renforcez votre plan de formation, incitez vos salariés à bénéficier de leur Dif, communiquez sur vos offres de formations, identifiez désirs d'évolution de vos collaborateurs ou mettez en place un plan de mobilité. Le plus : vous bénéficierez d'une image de "bon employeur", donc d'une plus forte attractivité.
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2. Soyez transparent sur votre stratégie
Formation, diversité, rémunération, reconnaissance des collaborateurs... vos politiques de ressources humaines doivent être claires et lisibles pour vos salariés. "Un des vecteurs de défiance en entreprise vient d'une certaine opacité des politiques RH. La réponse à ce phénomène tient, en partie, en un management prédictif qui établit et respecte 'les règles du jeu' de l'entreprise", alerte Alexia de Monterno. La clé du succès : informez vos collaborateurs ! Énoncez ce que vous attendez d'eux ou comment vous évaluez leurs compétences, partagez les succès de vos équipes, ou communiquez sur les objectifs atteints.
"Et la confiance bordel ?", Institut Montaigne et Financi'Elles, éditions Eyrolles, 278 p., 20€.
3. Pratiquez la communication transversale
"La lisibilité de l'entreprise passe par une communication ouverte, plus circulaire, où chacun peut s'exprimer librement", avance Alexia de Monterno. Optez pour un mode d'échange et de discussion plus informel et développez des nouvelles pratiques de consultation et concertation. "L'idée de ces moments d'échange est de mettre sur la table les sujets importants pour l'entreprise sans que pèse sur le dialogue le cadre hiérarchisé de l'entreprise", ajoute-t-elle. Une discussion en espace détente, un déjeuner en extérieur, ou la réunion d'équipe annuelle, sont autant d'occasion de mettre ce conseil en pratique.
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4. Donnez à vos salariés un droit à l'erreur
La contrepartie de cette communication ouverte : accepter le droit à l'erreur. Si partager les succès de vos équipes participe au besoin de reconnaissance de vos collaborateurs, reconnaitre leurs erreurs est également une pratique à embrasser. "L'objectif est d'assumer collectivement les erreurs et d'octroyer, à l'entreprise et ses collaborateurs, le droit de se tromper et de recommencer", souligne Alexia de Monterno. En présentant le droit à l'erreur comme une source d'apprentissage, vous inciterez à plus d'initiatives et de prise de risque.
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5. Optez pour un management de proximité
Élément clé du fonctionnement de l'entreprise, les mangers intermédiaires partagent leur temps entre l'écoute de leur équipe et l'exigence de reporting de leur direction. Or, leur autonomie est garante de la rapidité de leur décision pour pouvoir accompagner les collaborateurs dans l'accomplissement de leur mission. "Il faut réduire les exigences de reporting pour leur dégager du temps afin qu'ils puissent gérer leur équipe et l'animer, et sortir de leur rôle de donneur d'ordre, indique Alexia de Monterno. Cela demande également de les former".
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