La revue de presse éco de la semaine (21 au 25 novembre)
Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité cette semaine ? Pas de panique. Nous vous proposons un petit tour de l'actualité économique du lundi 21 au vendredi 25 novembre 2016. Au programme : Fillon, 2017, PME rurales et sexisme en entreprise.
Je m'abonnePrimaire : François Fillon le candidat pro-entrepreunariat
Arrivé surprise en tête du premier tour de la primaire de la droite et du centre dimanche 20 novembre, François Fillon se démarque de son concurrent, Alain Juppé, par un programme économique très libéral. Plus précisément, l'ancien premier ministre a fait part durant sa campagne de sa volonté de voir les entreprises "libérer de [leurs] contraintes".
Selon La Tribune, François Fillon souhaite favoriser le financement des PME à travers une "flat tax", la réduction de l'impôt sur le revenu, la suppression de l'ISF et l'augmentation des fonds d'investissement soutenus par l'État notamment.
Sur un autre plan, le député de Paris veut également diminuer le coût du travail tout en réduisant les freins induits par le Code du travail. Pour cela, il se dit favorable à un cadre légal du droit du travail réduit au profit de davantage de négociation au sein des entreprises et des branches.
Comment les patrons de TPE et PME voient 2017
Un peu moins d'un patron de TPE/PME sur quatre (23 %) anticipe une hausse de son activité au premier semestre 2017. C'est du moins ce qui ressort d'une étude réalisée par l'institut Ipsos et par Agefos-PME, financeur de la formation professionnelle, sur les perspectives 2017 des dirigeants de TPE/PME en matière d'emploi et de formation. Soit une hausse de trois points par rapport à l'année dernière.
Dans ce contexte, seuls 18 % d'entre eux, envisagent de recruter (+ 1 point que dans la précédente étude), que cela soit pour des remplacements, ou des créations de poste, à 56 %. Au-delà du contexte économique, la principale difficulté, pour plus de la moitié des dirigeants interrogés, est le manque de qualification des candidats.
Par ailleurs, 59 % des patrons de TPE/PME envisagent de se doter d'un plan de formation en 2017. Et même s'ils le font en premier lieu par "obligation légale", cela devrait bénéficier aux salariés. À lire sur La Tribune.
Les PME rurales en difficulté
Zones sensibles vs zones rurales. La situation des PME et ETI de ces deux espaces s'avère bien différente, selon une étude d'Impact Partenaires sur "l'activité économique des territoires fragiles".
Si le dynamisme économique des entreprises situées dans les quartiers dits "politique de la ville" - regroupant cinq millions d'habitants et 26 % de chômeurs - se révèle positif en terme de situation financière, la tendance est bien plus négative dans les zones rurales. Selon Les Echos qui diffusent les résultats du baromètre, ces entreprises se retrouvent plus endettées, moins capitalisées et rentables que celles des villes.
Un constat qui s'explique notamment par la différence de typologie des activités parmi ces deux zones.
Le sexisme toujours très présent en entreprise
Le sexisme ne cesse de hanter le monde de l'entreprise selon une enquête BVA publiée jeudi au Conseil supérieure de l'égalité professionnelle. 74 % des femmes salariées questionnées expliquent subir régulièrement des comportements sexistes. À l'inverse, 40 % des hommes font état d'attaques contre leur virilité. Des comportements qui laissent apparaître, chez les victimes, un sentiment d'injustice, de colère ou d'humiliation.
Un état de fait qui semble, selon Les Echos, ne pas avoir suffisamment d'impact pour mobiliser les entreprises à participer à cette lutte. Seulement une femme sur cinq et un tiers des hommes affirment que leur entreprise lutte contre les comportements sexistes dans le monde du travail.
Pour lutter contre cette situation, le gouvernement a annoncé, jeudi 24 novembre 2016 le lancement d'une campagne contre le sexisme en entreprise. Un kit pour "Agir contre le sexisme au travail" a également été mis en place. Il vise à mieux informer les collaborateurs sur la notion juridique d'"agissements sexiste" et d'expliquer comment faire face à de tels actes grâce à divers outils.
Ultrapreneur, serialpreneur, boomerpreneur... Quel entrepreneur êtes-vous ?
Au travers d'une étude mondiale, BNP Paribas et Scorpio Partnership, entreprise britannique spécialisée dans les études de marché, ont établi cinq profils différents d'entrepreneurs à succès afin de cerner les raisons de leur réussite. Au-delà de ce qui les réunit, leurs différences portent sur le chiffre d'affaires dégagé, leurs motivations, leurs centres d'intérêt, leurs qualités, leurs visions de l'avenir...
Par exemple, les ultrapreneurs, outre le fait qu'ils disposent du patrimoine personnel le plus élevé, réalisent en moyenne 21,3 millions d'euros de chiffre d'affaires, avec augmentation de leurs bénéfices sur les douze derniers mois, pour sept entrepreneurs sur dix. Ils sont optimistes, très concernés par la RSE, tournés notamment vers les Etats-Unis et la Chine.
Autres profils décrits dans l'étude : les serialpreneurs, les millenipreneurs, les femmes entrepreneurs et les boomerpreneurs. À lire sur Challenges.
Le programme de Trump pour les entreprises
Deux semaines après l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, les entreprises guettent les premières mesures qu'il va mettre en place dans les domaines qui les concernent. Sur la fiscalité, l'homme d'affaires avait proclamé sa volonté de baisser de 35 à 15 % le taux de l'impôt sur les sociétés. Une promesse jugée peu réaliste par un lobby patronal interrogé par Les Échos - même le Congrès, républicain, table sur un taux plus proche de 20 %. Cependant, les entreprises espèrent l'adoption rapide d'une réforme fiscale.
Autre promesse du candidat Trump : mettre en place un moratoire sur les réglementations défavorables aux entreprises. Les patrons sont en attente sur le sujet. Enfin, le nouveau président souhaite également renégocier les traités commerciaux et relever les droits de douane. C'est, toujours selon le quotidien, le point qui inquiète le plus les dirigeants, craignant que cela fragilise l'économie nationale. Mais faisant aussi preuve d'une certaine prudence et "attendant de voir".
Le coup de pouce de Bruxelles aux PME européennes
Ce n'est pour l'instant qu'une proposition mais si la directive est adoptée, elle pourrait aider les entreprises à potentiel à grandir. C'est du moins dans ce sens que souhaite aller la Commission Européenne avec un ensemble de mesures dévoilé mardi 22 novembre. L'idée est de permettre aux start-up et PME de se développer en Europe et de gagner en compétitivité sur la scène internationale.
Ainsi, la proposition prévoit notamment d'améliorer les procédures d'insolvabilité en laissant un " répit " de quatre mois maximum aux entrepreneurs concernés, ou encore de réduire le nombre de faillites en libérant les PME de leurs dettes après une période maximale de trois ans. À lire sur Le Figaro.
Inauguration du premier incubateur francophone à Londres
Il s'appelle French Square Incubator et a pour vocation d'aider les start-up françaises à réussir leur installation au Royaume-Uni. Ouvert en septembre dernier, le premier incubateur francophone de Londres a été inauguré cette semaine en présence d'Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat en charge du numérique et de l'innovation.
Accueillant, à ce jour, cinq start-up, il leur propose hébergement et accompagnement, notamment un service de mise en relation avec les acteurs de l'écosystème local. Quelques mois après le Brexit, un signe encourageant de confiance de la part des start-up françaises, qui croient en leur potentiel, et à leur faculté à s'adapter dans ce contexte encore rempli d'incertitudes. À lire sur Le Figaro.
Ça s'est passé cette semaine sur Chef d'Entreprise.com...
Fillon/Juppé : quelles propositions pour les PME ?
Libéraux et pro-entrepreneuriat, François Fillon et Alain Juppé ont formulé jusqu'au dernier moment leurs objectifs en faveur notamment de l'économie. La rédaction de Chef d'Entreprise vous propose de retrouver les mesures envisagées par les deux candidats à la primaire de la droite et du centre pour les PME.
5 entreprises dont la croissance dépasse 2000 % sur quatre ans
Elles ont enregistrédes croissances comprises entre 2000 et 8000 % sur quatre ans. Des entreprises aux performances incroyables repérées par le cabinet Deloitte dans son classement Technology Fast 50 pour la France. Chef d'Entreprise vous présente les meilleures.
Les 100 PME les plus rentables de France
Leur nom ne vous est pas toujours familier et pourtant, elles méritent d'être connues. Elles, ce sont les PME les plus performantes du moment. En partenariat avec Manageo, Chef d'Entreprise les a rassemblées dans un Top 100 exclusif.