La rentabilité des sites marchands encore très fragile
Une étude de Webloyalty lève le voile sur les principaux freins à la rentabilité des sites marchands français.
Je m'abonneÉtroitement liée à la croissance du canal internet, la croissance des sites marchands français ne peut plus se contenter de miser sur cette progression. En effet, une étude Webloyalty réalisée par CCM Benchmark Institut révèle que les sites d'e-commerce sont eux aussi impactés par les chocs conjoncturels et structurels, nuisant par là même à leur rentabilité. Dans le contexte de crise, en 2011, seuls 14 % des sites ont pu améliorer significativement leur rentabilité, quand dans le même temps, celle-ci baissait pour un quart des sites.
Il ne s'agit pas de tirer la sonnette d'alarme car 80 % des sites d'e-commerce auraient désormais franchi le seuil de rentabilité, mais parmi les plus grands sites - ceux dont le chiffre d'affaires dépasse 10 millions d'euros - près d'un sur cinq n'a pas encore atteint ce seuil. Notamment ceux dont l'activité porte sur des secteurs très développés en e-commerce, comme le tourisme ou l'électronique grand public, qui pèseraient déjà plus de 15 % des dépenses des ménages.
Autre facteur pouvant influer sur la rentabilité d'un site, la baisse des marges commerciales. En effet, un univers hautement concurrentiel est bien souvent associé une guerre des prix, et les sites sont poussés à grignoter sur leurs marges. Un contexte difficile donc, pour lequel l'étude - commanditée pour rappel, par Webloyalty - souligne tout l'intérêt de la fidélisation des acheteurs. La moitié des sites sondés auraient en effet augmenté leur rentabilité en 2011, grâce à l'amélioration de leur taux de fidélité.
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Là n'est pas la seule option, puisque la diversification des sources de revenus aurait également un impact sur la rentabilité des sites marchands. En 2011, 54 % d'entre eux ont suivi cette dynamique en mettant en place par exemple la commercialisation d'espaces publicitaires ou de partenariats avec des tiers comme les programmes de cash back.