Grâce au Crédit d'impôt emploi compétitivité (Cice), un dirigeant sur deux va créer ou maintenir des emplois
Les 2 000 membres de la communauté Oséo Excellence ont été interrogés sur leur perception et leurs attentes vis-à-vis du nouveau dispositif fiscal lancé le 1er janvier 2013. Les résultats ont été publiés le 28 février 2013.
Je m'abonneQue pensent les PME en croissance regroupées au sein de la communauté Oséo Excellence du Crédit d’impôt emploi compétitivité (Cice) ? Ce nouvel avantage fiscal, effectif depuis le 1er janvier 2013, équivaut à une baisse de cotisations sociales, sous la forme d’une réduction de l’impôt. Les 2000 membres ont été interrogés sur leur perception et leurs attentes vis-à-vis du dispositif. Les résultats de cette enquête ont été rendus publics le 28 février 2013.
Premier constat : seuls 2 % des chefs d’entreprise interrogés disent « très bien connaitre » les modalités du Cice et 23 % « assez bien ». Les 3/4 des répondants sont donc en attente d’informations. S'agissant des usages, la priorité va manifestement à la création ou au maintien de l’emploi (48% des répondants), puis au soulagement de la trésorerie (47%) et au financement de projets d'innovation (38%). En outre, pour 88% des entrepreneurs sondés, la première demande est de disposer rapidement de trésorerie via un préfinancement. Pour rappel, le préfinancement du Cice est lancé. Baptisé Avance+ Emploi, ce dispositif consiste en une avance de trésorerie immédiate, réalisée par Oséo, dans l'attente du paiement par l'État, l'année suivante. Neuf sur dix sont opposés à ce que le Cice serve à accroître la rémunération des dirigeants ou des actionnaires. Par ailleurs, 10 % seulement disent ne pas être concernés ou intéressés par ce dispositif.
Les deux réticences émises par les dirigeants sont les suivantes :
-le coût généré par l’obligation de justifier l’emploi des fonds ainsi dégagés
-les entreprises qui emploient majoritairement des cadres et des ingénieurs ne seront pas vraiment bénéficiaires du dispositif