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Qui veut être mon associé du 08/02/2023 : le débrief
En première partie de soirée, cinq jeunes start-up ont été présentées : Si Si La Pailette, Helio, Topinamour, GoSense et Noil. Et, en deuxième partie de soirée, Barak et Poppy Beach ! Quels seront les montants demandés pour quel pourcentage de la société en contrepartie... et surtout, ces sociétés vont-elles convaincres les investisseurs du soir : Marc Simoncini, Eric Larchevêque , Anthony Bourbon, Delphine André, Jean-Pierre Nadir ainsi que Isabèle Chevalier. L'une va lever 1 million d'euros !
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Si Si La Paillette : des paillettes bio dégradables
Chloé et Lorène sont deux soeurs et ont créé des paillettes qui sont biodégradables (à base de cellulose d'eucalyptus).
La société Si Si la Paillette a été crée en 2020 et a réalisé depuis le début un million d'euros de chiffre d'affaire. 20.000 clients, 70.000 membres sur les réseaux sociaux, 300 boutiques qui distribuent leur produit et récemment une boutique propre à Paris. Elle ont réussi à faire un emprunt bancaire de 200.000 euros et ont bénéficé de 100.000 de leur père contre 5% de la société.
Eric Larchevêque voulait bien investir 100.000 euros mais pour 7% de la société, proposition également faite pour les même conditions par Jean-Pierre Nadir. Au final c'est les deux comparses qui se sont associés pour 200.000 euros pour 14% de la société !
Topinamour : donner une seconde chance aux fruits et légumes moches
Ancienne responsable marketing, Mathilde Castagni a créé Topinamour à 27 ans. La société propose aux clients des paniers de légumes qui sont au départ destinés à la poubelle car biscornus, ou un peu abimés, ainsi que des produits transformés comme par exemple des tartinades
En 5 mois elle a réalisé un chiffre d'affaire supérieur à 10.000 euros, et espère faire un chiffre d'affaire de 25 millions d'euros en 2025. Sa marge étant de 49%, les investisseurs lui ont rapellé que dans ce secteur, il fallait que la marge soit supérieure à 65% pour être rentable.
Au final c'est Delphine André qui lui a proposé d'investir 50.000 euros pour 20% de la société. Proposition que la jeune entrepreneure a accepté.
Depuis l'émission, la jeune société a arreté les paniers et fait 100% de produits dérivés issus de ces fruits et légumes qui étaient destinés à être jetés faute d'esthétisme
Beach Poppy : l'accessoire pour que les parasol de plage ne s'envolent plus
Élisabeth et Marie-Sophie Tauzin ont créé Poppy Beach en 2019. C4est un accessoire qui s'enfonce dans le sable et qui permet que le parasol ne s'envole plus au moindre coup de vent.
L'objet en plastique est proposé à 11,5 euros aux particuliers et distribué également chez les distributeurs. Elle sont déja investis 15.000 euros
Mais l'objet en plastique n'a convaincu aucun des investisseurs.
GoSense : la canne pour aveugle en réalité augmenté sonore
François Birot et Hughes de Chaumont ont créé GoSense et ont developpé le produit Rango.
C'est une canne qui permet d'émettre un son lorsque la personne qui la tient se rapproche d'un obstacle, un peu comme un radar de voiture (plus l'objet est proche, plus le son est rapide).
Le produit coûte 2000 euros (et leur coute 600), fonctionne sans abonnement et le logiciel interne est régulièrement mise à jour. Il est remboursé à hauteur de 75% et jusque 100%. Ils en ont déjà vendu 500 pour des personnes entre 10 et 85 ans.
Ils ont déjà levé 900.000 euros et ils estiment leur valorisation à 2,3 millions
L'entreprise a été reconnue entreprise sociale et solidaire
Seul Anthony Bourbon leur propose 500.000 euros pour 15% car il estime que tous ses investissements nécéssitent 15% de la société. Mais cette proposition est refusée par les deux co-fondateurs.
Barak : la résidence secondaire par abonnement
Stéphanie Berger et Fannie Asselin ont créé Barak qui propose en contrepartie d'un abonnement un accès à une maison secondaire. Pendant cette période, vous pouvez y aller à votre guise, y laisser des affaires etc.
Elles en sont au début de l'aventure avec 30 destinations, 143 comptes créés et 43 demande d'abonnement.
Marc Simoncini qui avait déja créé un site de location divers (perceuse, poussette etc) a dit que ce qu'il avait déja construit sur un modèle similaire ne marchait pas. Les autres ont trouvé d'une part que les deux femmes avaient exactement le même profil et qu'ils préféraient quand des associés avait au moins un profil technique dans l'équipe. Jean-Pierre Nadir lui a dit qu'il leur donnait rendez vous dans 6 mois un an histoire de voir comment leur site avait avancé.
Mais aucun n'a investi.
Noil : du retrofit pour les deux et trois roues
Clement Fleau, Victor Breban et Raphaël Setbon ont créé Noil, un service qui permet de transformer les deux et trois roues thermiques en éléctriques (c'est ce qu'on appelle le retrofit). Cette transformation demande 48 heures et fonctionnent par un système d'abonnement 59 euros par mois pour un 50 cm3 et 99 euros par mois pour un 125 cm3. L'autonomie est de 90 Km une fois transformé.
200 installateurs agréé dans toute la France, 400 véhicules électrifiés. L'équipe est composée de 15 personnes : les trois co-fondateurs qui ne se payent pas, 6 CDI, 3 alternants et 3 stagiaires, pour une masse salariale de 25.000 euros par mois, charges incluses.
Connaissant bien le problème des véhicules electriques, Marc Simoncini leur a dit que le service après vente était bien plus colossal que quelques millions d'euros. Estimant la société peu rentable sur le moyen et long terme, aucun investisseur ne s'est proposé.
Helio Marine Tech : une boule pour de l'eau...pour tous
Thierry Carlin avec sa société Helio Marine Tech propose via une sphere pouvant contenir 50 litres d'eau, de la rendre potable. Idéal pour les eaux impures ou l'eau de mer. Le principe est de faire chauffer cette eau via des panneaux solaires, et obtenir une condensation de cette eau impure ou salée pour la rendre potable.
Après 4 ans d'etude, il en a vendu 5 à travers le monde. Le materiel utilisé est durable ce qui explique le prix assez haut de cet appareil totalement autonome : 5000 euros. Il avait besoin de 1.500.000 euros pour accellerer la commercialisation de son produit, il a déja trouvé 1.000.000 euros via les différentes aides mais il est peu gourmand et demande 250.000 aux investisseurs.
C'est au final pas moins de 4 investisseurs qui vont chacun s'intéresser à la société. 1.000.000 d'euros levés via
- 500.000 de Marc Simoncini (contre 10% de la société)
- 250.000 d'Eric Larchevêque (contre 5% de la société)
- 250.000 euros de Isabèle Chevalier (contre 5% de la société)
Quel succès ! C'est la plus gros deal de toute la saison de Qui veut être mon associé
