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VivaTech 2018: 3 start-up qui mettent les gaz pour inventer les transports de demain
Le salon Vivatech, qui s'est tenu à Paris du 24 au 26 mai 2018, a rassemblé 1500 start-up. Parmi elles: Eva, Seabubbles et Wever. Trois TPE et PME qui inventent les transports du futur.
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Une voiture volante zéro émission
EVA pour Electric Visionary Aircrafts. Cette start-up créée en novembre 2017 par Olivier Lelann (un ancien de Tesla) et Gianmarco Scalabrin voit loin.
Avec son avion X01, elle a l'ambition de développer un service de transport urbain aérien autonome et électrique. Le premier prototype à taille réelle sera présenté fin 2018 et la phase de test en milieu urbain aura lieu courant 2019. Fin 2019-début 2020, EVA entrera en phase de commercialisation au Brésil et en Asie où la règlementation est plus souple. Son prix? 250 000 euros.
"La règlementation est plus complexe en Europe. Nous ne pénétrerons pas le marché avant 2020. Les particuliers pourront réserver leur voiture via une application. Nous irons cinq fois plus vite que les transports lambdas", se targue Gianmarco Scalabrin, co-fondateur de cette start-up de 10 salariés basée à Toulouse.
L'autre gros atout d'EVA? Les ailes de cette voiture se plient lors des phases de décollage et d'atterrissage, ce qui permet à l'engin de se poser aussi bien cher un particulier que dans la rue.
Le taxi du futur
Déjà présente lors de l'édition 2017 du salon Vivatech, l'entreprise Seabubbles, à l'origine des taxis volants, a l'ambition de désengorger les routes tout en respectant l'environnement. Ses valeurs? "Zero Wave, zero Noise, zero emission."
Propulsées par des moteurs électriques, ces "bulles", qui peuvent accueillir jusqu'à quatre passagers, se soulèvent au-dessus de l'eau grâce à de fines ailes immergées en fibre de verre.
Alors que les essais des "taxis volants" sur l'eau de SeaBubbles ont repris à Paris après plusieurs mois de suspension, la phase de commercialisation débutera à partir de l'été 2019. Des discussions avec la mairie de Paris sont en cours pour voler à 18km/heure maximum. Il y a aussi d'autres discussions avec les Pays-Bas, le Qatar, le Japon, le Royaume-Uni ou la Suisse.
Une solution de mobilité sur mesure
Offrir aux salariés des solutions de mobilité sur mesure afin de renforcer l'appartenance à leur entreprise. C'est ce que propose la start-up niçoise Wever de 11 salariés créée en juillet 2015.
Wever collecte les besoins des utilisateurs (habitudes quotidiennes, cours de sport, enfants...) puis, à l'aide d'algorithmes, modélise des offres de transport qui sont ensuite validés par les managers et les collaborateurs. Dès que ceux-ci sont suffisamment nombreux, la start-up entre en contact avec des opérateurs de transport (comme par exemple Transdev avec qui ils sont en partenariat) pour mettre en place "physiquement" ces solutions de covoiturage, de navettes ou de vélos électriques.
Au-delà de ces offres sur-mesure, l'ambition de Wever est de réduire la congestion des routes, répondre à la problématique des transports publics, et améliorer la RSE des entreprises. La start-up travaille avec une trentaine de PME et de grands comptes. Le coût de sa solution? 9900 euros HT.
