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Quentin Xavier conçoit des vêtements réfléchissant pour le vélo

Publié par Julien Ruffet le - mis à jour à

Des vêtements réfléchissant pour les cyclistes. C'est la promesse de la marque Urban Circus créée en 2015. Son cofondateur, Quentin Xavier, est passionné de vélo. C'est d'ailleurs la rencontre entre le deux-roues, son ancien colocataire et les perspectives créatives d'une aventure entrepreneuriale qui l'encourage à quitter le salariat.

"Urban Circus a été créé pour casser l'idée du gilet jaune qui aidait à la sécurité du cycliste sans réelle esthétique", définit Quentin Xavier, cofondateur d'Urban Circus. Ainsi, il tente de faire évoluer la phrase de Karl Lagerfeld : "C'est jaune, c'est moche, ça ne va avec rien, mais ça peut vous sauver la vie". En gardant le fluo, et le réfléchissant, il crée avec son cofondateur, Henri de Kergorlay, des vêtements esthétiques pour être en sécurité à vélo. Fondée en 2015, l'entreprise compte une quinzaine de collaborateurs.

La liberté dans l'entrepreneuriat comme dans le vélo

Comme nombre d'indépendants, Quentin Xavier définit l'entrepreneuriat comme une liberté. Cette liberté dans le travail, il la compare à la pratique du vélo. "Cela nous permet d'aller n'importe où. J'ai redécouvert la ville à travers le vélo. Cela permet d'apprendre à se diriger et de se réapproprier les espaces", relate-t-il.

Concernant son parcours, Quentin Xavier est diplômé d'école d'ingénieur en 2012. Après trois ans dans le salariat, le déclic entrepreneurial vient avant tout d'une amitié... "Mon associé, Henri de Kergorlay, était mon colocataire. Nous nous sommes rencontrés en école d'ingénieur. Lui avait ce grain de folie qui m'inspirait et qui m'a donné envie d'entreprendre", explique l'entrepreneur. Après une expérience dans l'aéronautique aux États-Unis qui manque pour lui de créativité, il décide de tourner la page.

Bientôt à l'international

Au départ, les deux associés se lancent avec un financement en "love money". Puis, ils réalisent une campagne de crowdfunding. La marque se développe ensuite essentiellement sur le web en B to C. Elle tente à présent de s'internationaliser en se développant notamment en Allemagne.

"Le dimanche soir, j'ai des idées que je peux mettre en place le lundi matin ! S'exclame le chef d'entreprise. C'est comme ça que l'on a créé des vestes avec des airbags intégrés par exemple", souligne l'entrepreneur en remarquant les libertés d'action que lui permet son activité d'indépendant.

"Beaucoup trop de gens protègent leurs idées. Mais lorsque quelqu'un lance une idée qui est dans l'air du temps, il n'est jamais seul sur son secteur. Alors il faut parler de ses projets et ne pas avoir peur des interlocuteurs qui sont dans la négation. Le plus important n'est pas l'idée donc, mais la manière de la mettre en action. Être entrepreneur ce n'est pas avoir une idée, mais c'est d'en avoir tous les jours", conseille-t-il à un salarié qui souhaite entreprendre.

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