Vincent Sirocchi, entreprendre avec la terre

L'élément déclencheur de sa reconversion ? La perte d'autonomie pendant le confinement. Vincent Sirocchi quitte le salariat et met le pied à l'étrier en fondant Chenevia, spécialisée dans la culture de CBD. Epaulé par ses quatre associés, il allie entrepreneuriat et agriculture.

Chenevia, c'est un projet pour mettre les "mains dans la terre", comme le confie l'un des cofondateurs, Vincent Sirocchi. Ce dernier, après son passage à l'école de commerce Kedge, multiplie les postes dans de grandes entreprises : Decathlon, VVF Village ou encore l'entreprise de jeux de société Topi Games.

Pendant le confinement, les réunions en visioconférence le conduisent à une perte d'autonomie. Avec ceux qui deviendront ses futurs associés, il cherche alors à redonner un sens à sa vie en essayant de se retrouver sur le terrain, en cultivant la terre de manière respectueuse.

Chenevia se lance ainsi sur la production du CBD, en vendant ses produits à des magasins. "Ce marché explose ces dernières années. Il y a plus de 1 000 magasins aujourd'hui contre 200 il y a 4 ans", affirme Vincent Sirocchi. Côté financement, les associés comptent sur l'aide d'une banque et leurs fonds personnels.

Basé en Bretagne, Chenevia ambitionne devenir un acteur important en France, tout en développement un produit local. "Pour notre première année d'exercice, c'est-à-dire 2022, nous projetons un chiffre d'affaires de 300 000 euros. Celui-ci pourrait être multiplié par deux, voire trois, l'année suivante", complète l'entrepreneur.