Les Parisiens et les Bretons, champions de la pause déjeuner
Habitudes au bureau, semaine de quatre jours, télétravail... Le rapport au travail des actifs français varie selon leur âge et leur lieu de vie, d'après un sondage de Welcome to the Jungle.
Je m'abonneLa pause déjeuner est sacrée pour les Parisiens et les Bretons, selon un sondage de Welcome to the Jungle sur les habitudes de travail en fonction de l'âge et des régions. Les salariés de ces deux régions sont respectivement 69 % et 65 % à déclarer s'accorder entre une heure et deux heures de pause déjeuner.
A contrario, les actifs de la région Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes sont ceux qui s'éternisent le moins, avec une demi-heure de pause maximum. Le sondage relève par ailleurs une différence générationnelle : ce sont les plus séniors qui mangent le plus sur le pouce. Les 45-54 ans sont ainsi 35 % à déjeuner en moins d'une demi-heure, contre 18 % des 18-24 ans.
Les disparités régionales commencent dès l'arrivée au bureau selon l'étude. Si près d'un Français sur deux (47 %) démarre sa journée de travail entre 8 heures et 9 heures, les actifs de l'Île France ont tendance à arriver plus tard que leurs voisins : ils sont 21 % à passer les portes de leur entreprise entre 9 heures et 10 heures, contre 2 % des actifs en Occitanie et 7 % en Bretagne.
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Le télétravail séduit les Occitans
Le télétravail séduit plus que jamais les actifs français, toutes générations confondues mais particulièrement les 35-44 ans, qui sont 76 % à y être favorables. Du côté des régions, c'est en Occitanie que les salariés plébiscitent le plus le télétravail (78 %) ; viennent ensuite la Normandie (77 %) et l'Île-de-France (73 %).
À l'heure où les débats et les expérimentations autour de la semaine de quatre jours se multiplient, 79 % des actifs français y sont favorables. Cette proportion culmine à 87 % dans les régions Hauts-de-France et Bretagne.
En Île-de-France, la semaine de quatre jours séduit plus de 7 salariés sur 10 (73 %). Contrairement aux idées reçues, ce nouveau rythme de travail est largement plébiscité par les actifs en 45 et 54 ans (84 %). Dans le même temps, 64 % des 18-24 ans y sont favorables.
L'argent n'est pas la priorité pour les jeunes actifs
Il semblerait que l'argent ne soit pas la première préoccupation de la nouvelle génération. Seuls 34 % des actifs de 18-24 ans estiment que le travail est avant tout un moyen de gagner sa vie. Un chiffre bien en dessous de la moyenne : 45 % des actifs français sont de cet avis et cette proposition monte à 53 % pour les 55 ans et plus.
Alors que le travail est avant tout une activité rémunérée pour une majorité d'actifs en Centre-Val de Loire (56 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (52 %), d'autres paramètres entrent en jeu comme la quête d'un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (50 % des actifs en Bretagne) ou de bien-être au travail. C'est d'ailleurs en Bourgogne-Franche-Comté que les actifs sont les plus nombreux à indiquer que leur travail est une source d'épanouissement (25 % contre 12 % en Centre-Val de Loire).