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L'IA est populaire auprès des chefs de projet, malgré certaines limites dans son utilisation
Les chefs de projet français sont nombreux à utiliser des outils basés sur l'IA pour mener à bien leur mission. Cette technologie présente des atouts, comme l'amélioration de la prise de décision, mais aussi des limites.
Je m'abonneL'intelligence artificielle transforme de nombreux métiers de cadre, dont celui de responsable de projet. En effet, 42 % des chefs de projet français affirment avoir recours à des solutions d'IA pour soutenir leurs opérations, selon une étude de Capterra. Pour cause, ces solutions ont permis un retour sur investissement positif sur l'année écoulée, d'après la quasi-totalité des répondants français (96%). Par conséquent, près d'un tiers d'entre eux (29%) prévoient d'augmenter leurs investissements en la matière d'ici 2025.
Concrètement, l'utilisation de l'intelligence artificielle octroie plusieurs avantages aux chefs de projets. Premièrement, les capacités analytiques de l'IA améliorent la prise de décision. De fait, 65 % des professionnels interrogés soulignent la contribution de l'IA quant à l'apport d'informations clés (65 %). De plus, l'IA permet d'identifier plus facilement les risques, d'après 48 % des chefs de projet français. Aussi, l'IA simplifie le processus de planification, du moins, c'est ce que mettent en exergue 55 % des professionnels concernés. Enfin, 54 % des répondants ayant recours à l'IA constatent une augmentation de la productivité et de l'efficacité.
D'une manière générale, l'adoption de l'IA en gestion de projet semble promise à un bel avenir en France. Les responsables sont majoritairement confiants (85%) en leur capacité à mener à bien son implémentation.
Les freins à l'utilisation de l'IA dans la gestion de projet
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Si cette technologie est un atout, elle présente plusieurs limites, qu'il est nécessaire de prendre en compte. Tout d'abord, les données fournies par l'IA ne sont pas toujours qualitatives, comme le souligne l'étude. Effectivement, 37 % des utilisateurs mentionnent le manque de qualité des données, qui peuvent être biaisées par l'IA. De surcroît, l'adoption de cet outil peut s'avérer complexe pour les employés, par manque de connaissances sur le fonctionnement de l'IA. À cet effet, 35 % des utilisateurs font part d'un manque d'engagement de la part des salariés.
En outre, l'interprétation des données est complexe, en raison du volume de données traitées. Enfin, l'adoption de l'IA peut générer des coûts cachés, comme le prix d'une formation. De fait, 29 % des responsables de projet concernés mentionnent des coûts inattendus liés à l'usage de l'IA.
Méthodologie : L'étude "2024 Impactful Project Management" de Capterra a été réalisée en ligne en mai 2024 auprès de 2 500 répondants aux États-Unis (n=300), au Canada (n=200), au Brésil (n=200), au Mexique (n=200), en Australie (n=200), au Royaume-Uni (n=200), en France (n=200), en Italie (n=200), en Allemagne (n=200), en Espagne (n=200), en Inde (n=200) et au Japon (n=200).
