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JO : Rysosphère, la TPE qui a végétalisé le toit des sites olympiques

Publié par Colin de Korsak le | Mis à jour le
JO : Rysosphère, la TPE qui a végétalisé le toit des sites olympiques

Végétaliser la toiture des sites olympiques pour réduire leur impact sur l'environnement, c'est la mission confiée à Rysosphère. La petite entreprise a fait face à plusieurs contraintes techniques pour réaliser ce projet.

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Les Jeux olympiques de Paris 2024 se veulent durables, avec l'objectif de diviser par deux l'empreinte carbone émise par rapport aux éditions précédentes. Pour réduire l'impact environnemental des bâtiments utilisés, les toitures ont été végétalisées. C'est le cas de l'Arena de Porte de la Chapelle (6000 m2 de végétalisation) utilisé pour les épreuves de basket et du gymnase Marie Paradis (1000 m2 de végétalisation) situé au Bourget et qui accueillera les épreuves d'escalades.

Les toits de ces deux sites olympiques ont été verdis par Rysosphère, une petite entreprise basée à Montmagny (Val d'Oise). La société de 5 salariés a répondu à un appel d'offres pour le lot étanchéité et couverture. Par ailleurs, la TPE est également intervenue sur des infrastructures autour de ces sites, afin de suivre les plans d'urbanisme de transformation de certains quartiers.

Un cahier des charges strict

Rysosphère a dû respecter le cahier des charges des organisateurs, à savoir suivre un processus de culture particulier avec une liste de végétaux définis. Ces critères sont basés sur une étude du Museum d'histoire naturelle de Paris. L'entreprise fondée en 2022 a été désignée en partie, car elle dispose d'une pépinière à moins de 50 kilomètres de Paris.

La petite structure a dû adapter ses méthodes de culture pour répondre aux exigences des écologues de la Ville de Paris et de l'organisation des JO : « l'investissement était beaucoup plus important que pour un projet lambda », explique Raphaël Dupont, fondateur de l'entreprise. L'équipe de Rysosphère a commencé à planter les végétaux à l'automne 2023 pour finir début 2024 : « Nous avons été freinés par la météo et le manque d'ensoleillement », raconte le fondateur.

Sergio Grazia

Gymnase Marie Paradis

Un investissement à long terme

Pour l'ensemble de ces projets, l'entreprise a généré environ 90 000 euros de chiffre d'affaires. Surtout, ce travail représente un investissement sur le long terme : « Les avancées que nous avons réalisées sur les Jeux olympiques vont nous servir pour d'autres projets », se réjouit l'associé. Concrètement, le travail de certification et d'historique des végétaux permettra à Rysospshère d'obtenir plus facilement des labels de bâtiments durables. Ainsi, la société et ses partenaires sont fiers d'avoir contribué à la préparation des JO : « On réalise ce type de bâtiment qu'une fois dans sa vie », sourit le salarié. En 2023, Rysosphère a doublé son chiffre d'affaires, et dépasse aujourd'hui le million d'euros.

Propos recueillis grâce à l'AJPME

 
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