Recherche
S'abonner à la newsletter S'abonner au magazine

5 start-up de la tech qui s'implantent aux USA

Publié par Pierre Lelièvre le

À l'occasion de la présentation de la nouvelle édition d'Impact USA 2017, Business France et Bpifrance ont dévoilé les 17 start-up sélectionnées pour suivre le programme d'accélération à San Francisco et New York. Parmi elles, voici une sélection de cinq pépites françaises spécialisées dans la tech.

Je m'abonne
  • Imprimer
Fabrice Tocco et Laurent Lafaye, les cofondateurs
© Fabrice Tocco et Laurent Lafaye, les cofondateurs

DAWEX monétise les données

Cofondée par Laurent Lafaye et Fabrice Tocco, la start-up Dawex se présente comme une place de marché pour la monétisation, le partage et l'acquisition de données à destination des entreprises et des acteurs publics. Le but est simple selon Fabrice Tocco : "Nous proposons un service BtoB sans intermédiaire d'achat et de vente de tous types de données : marketing, industrielles, commerciales ou techniques."

Un projet qui s'appuie sur l'ambition "d'accélérer les échanges et plus globalement l'économie de la donnée qui représente un marché en devenir". Si la start-up s'adresse à tous les secteurs, le marché est vaste selon Fabrice Tocco. "Nous avons des entreprises du CAC 40, des ETI et même des PME."

Après avoir été lauréate du concours d'innovation numérique en 2015, Dawex a levé 2 millions d'euros auprès de la Caisse de Dépôts en mai 2016. Grâce à Impact USA, la start-up souhaite finaliser l'installation d'un bureau à l'issue de la période d'accélération et "aborder une levée de fonds en s'adressant directement à des investisseurs américains."

Dawex
Tech / Lyon Ier arr. (siège social)
Laurent Lafaye, 41 ans et Fabrice Tocco, 43 ans (cofondateurs)
SAS > Création en mars 2015 > 20 personnes
CA 2016 : nc
@DawexData
De gauche à droite, Romain Hervé(cofondateur), Denis Lafont-Trevisan (CMO), Philippe Bonnemains (cofondateur et CEO), Thomas Artiguebieille (cofondateur et Product Manager).
© De gauche à droite, Romain Hervé(cofondateur), Denis Lafont-Trevisan (CMO), Philippe Bonnemains (cofondateur et CEO), Thomas Artiguebieille (cofondateur et Product Manager).

DESIGNED4WORK manage votre contenu

"Aider les entreprises à mieux s'organiser", tel est le défi de la start-up parisienne, Designed4Work. Depuis septembre 2015, la jeune pousse propose PowerTools for Google Drive, un outil de gestion de contenu pour entreprise (ECM - Enterprise Content Management).

Une solution sur abonnement en mode SaaS qui a déjà convaincu plus d'une cinquantaine de clients professionnels d'Asie, d'Europe ou encore des États-Unis. La start-up se targue aujourd'hui de gérer, à travers sa plateforme, plus de 10 millions de documents. Sécurisé, l'outil exploite le service Google Drive du géant américain, largement utilisé aujourd'hui.

Preuve de l'intérêt du produit et de l'enjeu, la start-up a été désignée par le think tank The Galion Project comme l'une des cinq jeunes pousses françaises capable de prendre un leadership mondial. "On a constaté un besoin récurrent de transformer cet outil qui est très utilisé par les entreprises en venant disrupter la collaboration", détaille Philippe Bonnemains qui savoure "la dimension mondiale" prise par son logiciel grâce à la recommandation de Google. "Ils ont été séduits par l'alignement technologique dont on a fait preuve", explique-t-il.

Designed 4 Work
Tech / Paris IXe arr. (siège social)
Philippe Bonnemains, 40 ans (cofondateur et CEO), Romain Hervé (cofondateur), Thomas Artiguebieille (cofondateur et Product Manager) et Samuel Leblond (cofondateur et CTO)
SAS > Création en septembre 2015 > 15 personnes
CA 2016 : nc
@D4Work
Marc Pertron (troisième en partant de la droite) et l'équipe LiveMon
© Marc Pertron (troisième en partant de la droite) et l'équipe LiveMon

LIVEMON protège votre réseau

"Servir et protéger" pourrait être la devise de cette start-up brestoise. Dédiée à la supervision des serveurs et réseaux d'entreprise, la solution que fournit LiveMon à ses clients professionnels est un moyen innovant de contrôler et superviser l'ensemble des données et systèmes exploités. "Nous monitorons les serveurs et analysons les incidents avant qu'ils ne se produisent en donnant une vue globale de l'infrastructure", précise Marc Pertron, fondateur de LiveMon.

Adapté à un fonctionnement sur des serveurs internes, des data centers ou des clouds, LiveMon veut devenir leader dans son domaine grâce à "son intelligence artificielle beaucoup plus avancée" que celles de ses concurrents. Déjà déployé aujourd'hui sur le système Linux, LiveMon envisage de s'étendre sur Windows prochainement.

Alors qu'ils prévoient une levée de fonds d'ici à l'été 2017, la société bretonne se targue de compter parmi ses clients des grands groupes dont l'entreprise américaine IBM.

LiveMon
Tech / Brest (siège social) et Paris
Marc Pertron, 35 ans (président)
SAS > Création en octobre 2015 > 15 personnes
CA 2016 : nc
@livemon_
Olivier HEMAR (cofond. et COO), Julien FLAJOLLET (R&D), Jérome Fôret (cofond. et CRO), Jany BELLUZ (R&D), Geoffrey VION (Marketing & Digital) et Xavier LAGARRIGUE (cofond. et CEO).
© Olivier HEMAR (cofond. et COO), Julien FLAJOLLET (R&D), Jérome Fôret (cofond. et CRO), Jany BELLUZ (R&D), Geoffrey VION (Marketing & Digital) et Xavier LAGARRIGUE (cofond. et CEO).

DEEP ALGO traduit les algorithmes

Start-up de Data Science, Deep Algo est un médiateur entre les équipes métiers et les développeurs lors de l'élaboration des systèmes d'information.

"Notre technologie extrait automatiquement les algorithmes contenus dans le code d'une application et les traduit dans un langage et un format compréhensible, explique Xavier Lagarrigue, un des cofondateurs de Deep Algo. On essaie de supprimer les incompréhensions qui peuvent exister entre les experts métiers et les développeurs dans le code".

Fonctionnant en Saas, la technologie disruptive que propose Deep Algo s'adresse principalement aux grandes entreprises "qui souhaitent éviter les nombreux problèmes récurrents qui existent habituellement. Notre solution permet d'éviter les dépassements de budget ou les retards dans les deadlines grâce à une technologie qui traduit le code en un langage compréhensible et fourni dans une documentation fonctionnelle de l'application".

Tandis qu'ils terminent juste leur phase de R&D, les trois cofondateurs visent directement le marché mondial. "Le code est un langage universel, ce qui explique notre volonté d'aller démarcher directement aux États-Unis", justifie Xavier Lagarrigue.

Au-delà du marché des professionnels, le cofondateur voit même plus loin en imaginant la possibilité de traduire davantage d'algorithmes, notamment ceux utilisés par les acteurs publics. Et ce alors que la question de leur transparence revient dans le débat public.

Deep Algo
Tech / Paris VIIIe arr. (siège social)
Jérôme Forêt, 41 ans, Olivier Hémar, 41 ans, Xavier Lagarrigue, 42 ans (cofondateurs)
SASU > Création en août 2016 > 6 personnes
CA 2016 : nc
@Deep_Algo

EJUST arbitre vos litiges

Un traitement juridique des contentieux et une accélération de la justice. Voilà les principes de la start-up parisienne eJust, une plateforme digitale de résolution de conflits commerciaux entre professionnels.

eJust, dont les sentences exécutoires sont reconnues dans 153 pays, propose une solution pour traiter les réclamations et les contentieux par voie d'arbitrage au travers d'un e-tribunal. "Nous avons conjugué le digital et l'arbitrage pour fournir un service juridique efficace et à moindre coût, indique Simone Sfeir, directrice associée. Chaque litige est instruit par des professionnels du droit, compétents et ayant une expertise sectorielle. eJust sert tous les secteurs en France, donc toutes les entreprises."

Fondée par Amiel Fedlman, la start-up vise à accélérer la résolution de conflits pour permettre aux entreprises "d'être plus compétitives grâce à une justice accessible". Proposée sous la formule "Pay as you go", la solution eJust impose qu'une clause soit intégrée aux contrats pour bénéficier du service. Trois procédures d'arbitrage forfaitisées sont alors proposées en fonction du montant du litige ou de sa complexité.

En plein essor en France, le programme Impact USA constitue une opportunité bienvenue pour la start-up. "C'est une étape importante pour le succès de notre solution sur le marché nord-américain", justifie Simone Sfeir.

eJust
Tech / Paris VIIIer arr. (siège social)
Amiel Fedlman, 37 ans (président)
SAS > Création en octobre 2015 > 30 personnes
CA 2016 : nc
@eJust_fr
Pierre Lelièvre

Pierre Lelièvre

Journaliste

Depuis juin 2016, je suis journaliste pour Chef d’Entreprise, Commerce magazine, Artisans mag’. Intéressé par le monde de l’entreprise, j’écris [...]...

Voir la fiche

NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles

Chef d'Entreprise Newsletter

Artisans Newsletter

Commerce Newsletter

Event

Event

Event

Les Podcasts de Chef d'Entreprise

Lifestyle Chef d'Entreprise

Artisans Offres Commerciales

Chef d'Entreprise Offres Commerciales

Commerce Offres Commerciales

Good News by Netmedia Group

Sur le même sujet

Retour haut de page