Zoo de La Palmyre : un réservoir génétique pour les espèces menacées
Fondé entre Royan et Oléron par Claude Caillé en 1966, le parc zoologique de la Palmyre vient de fêter ses 50 ans et ses 30 millions de visiteurs. Une histoire de continuité qui repose avant tout sur une excellente connaissance des animaux et un réel intérêt pour leur sort. Pour Patrick, fils de Claude et dirigeant actuel de l'entreprise, " notre proximité avec les animaux suscite le respect des visiteurs. Ils s'identifient, par mimétisme, aux espèces qu'ils voient ici. C'est fort de réussir à faire passer ça ".
À La Palmyre, l'accent est mis sur la sauvegarde des espèces. " Nous faisons des choses qui n'étaient même pas envisageables, il y a 50 ans, notamment sur la reproduction. C'est la partie la plus intéressante du métier : constituer un réservoir génétique pour des espèces menacées, faire de la recherche sur les maladies, l'alimentation, les installations. "
Patrick Caillé et ses vétérinaires prennent aussi part à des programmes de préservation, à travers un soutien financier ou, lors de réintroductions d'animaux représentés au zoo, en assistant des équipes à l'autre bout du monde. " C'est très bien de les préserver dans les parcs, mais si on peut essayer de le faire dans leur milieu naturel, c'est encore mieux ", défend ce passionné, qui s'emploie à transmettre son métier à son fils Pierre, le nouveau directeur général. Une troisième génération déjà sur les rangs.