[Grand Prix des Chefs d'Entreprise] Cacolac, l'autre grand cru bordelais

L'emblématique boisson chocolatée made in France, Cacolac, voit grand, sous l'égide de Christian Maviel, neveu de la famille fondatrice. Après une parenthèse de 4 ans durant laquelle Cacolac était détenue par une holding parisienne, l'histoire familiale a redémarré, en 2015, du côté de Léognan (Gironde) où est installée la production.

"J'ai été élevé au milieu de l'identité Cacolac, il était naturel que je reprenne en main le bébé", indique Christian Maviel. Dès son retour, l'entrepreneur a opéré un virage stratégique pour l'activité.

Fort d'une "d'une qualité reconnue", Cacolac s'est diversifié pour mieux conquérir les consommateurs, notamment les plus jeunes à travers un élargissement de la gamme de boissons et une identité rajeunie.

Une tactique qui s'illustre, par ailleurs, par la tentation de l'international. "Aujourd'hui, on ne fait que 2 % du CA à l'export avec une présence en Malaisie et en Afrique, mais l'objectif cette année est d'atteindre l'Amérique du Nord, le Moyen-Orient et l'Asie en jouant la carte du made in France", défend le p-dg.

Concurrencée par des géants internationaux sur le segment des boissons sucrées, la PME a opté pour une communication innovante, passant par les réseaux sociaux. "On essaie de communiquer de manière simple et rapide pour renforcer notre capital sympathie". Avec 15 M de cannettes vendues en 2016 et un chiffre d'affaires en hausse de 5 % en 2016, le p-dg vise les 10,5 M€ de CA en 2017.

En parallèle, la société, qui a décidé de reprendre la main sur la distribution en GMS - 85 % des volumes vendus -, peut compter sur son activité de sous-traitance dans l'embouteillage (40 % de l'activité) et des investissements conséquents (400 k€) dans de l'équipement industriel. L'usine conditionne notamment du vin en canette alu.