Panorama économique des TPE et PME françaises en 2016

En 2015, les PME ont vu leur situation s'améliorer plus ou moins selon les régions, que ce soit en termes d'activité, d'emploi, de trésorerie... Avec cette première carte, vous pouvez visualiser trois données différentes, en sélectionnant celle qui vous intéresse dans le champ "Visible layers". Pour le confort de lecture, il est conseillé de ne visualiser qu'un calque à la fois.

Par défaut, la vue montre l'évolution moyenne du chiffre d'affaires en valeur nominale dans les nouvelles régions françaises. Vous pouvez également faire apparaître le solde d'opinion (en pourcentage) de l'évolution du chiffre d'affaires et des effectifs par région. Les valeurs indiquées correspondent à des soldes de pourcentages d'opinions opposées. Ainsi, pour la France entière, l'indicateur annonce une augmentation moyenne de chiffre d'affaires de 3%, en suivant la formule [(X% "en hausse") - (Y% "en baisse")].

Passez votre curseur sur la carte pour faire apparaître l'info-bulle. Lorsque la donnée (évolution du CA ou des effectifs) n'est pas indiquée, c'est que les résultats n'étaient pas significatifs (moins de 100 réponses). C'est, par exemple, le cas de la Corse.

Indicateurs courants et avancés

Dans cette vue, nous nous intéressons à l'activité et aux effectifs des entreprises. Par un souci de lisibilité, nous avons limité la vue initiale au résultat global, toutes entreprises confondues, ainsi qu'à ceux des TPE et des PME. Il est possible, en cliquant sur le libellé situé sous le graphique, de sélectionner les entreprises par secteur d'activité. Vous pouvez également zoomer sur la période qui vous intéresse. Passez votre curseur sur le graphique pour afficher les valeurs.

Les indicateurs courants représentent l'évolution du chiffre d'affaires et des effectifs de l'année n par rapport à l'année n-1 : prévisions en mai n, et estimations en novembre.

Les indicateurs avancés, eux, représentent l'évolution attendue pour l'année n+1, par rapport à l'année n. Il s'agit de prévision aussi bien en mai qu'en novembre.

En page 2, découvrez les indicateurs d'évolution de la trésorerie, des carnets de commandes et de l'investissement dans les TPE et PME.

Trésorerie et évolution des carnets de commandes

Bpifrance Le Lab s'est également penché sur la trésorerie des PME. Ici, il était demandé aux dirigeants d'entreprise de juger l'état de leur trésorerie au cours des 6 mois précédents : les résultats reflètent le pourcentage de ceux ayant répondu "bonne ou normale".

Si l'état de la trésorerie est jugé plutôt bon par les dirigeants, ils sont assez nombreux à se plaindre de la difficulté d'accéder au crédit de trésorerie, notamment chez les TPE et dans le domaine du tourisme. Toutefois, novembre 2015 a inscrit une nette embellie par rapport au même mois de l'année précédente.

Les résultats reflètent le pourcentage de ceux ayant répondu que l'accès était "assez ou très difficile".

Du point de vue des commandes, si le redressement est encore tout relatif, on note une nette reprise de la demande : en novembre 2015, l'indicateur s'inscrivait à -18%, soit une hausse de six points en six mois et de dix points sur un an. Les carnets de commande sont au plus haut depuis la mi 2012, et les patrons anticipent une évolution dans le même sens pour les mois à venir.

Évolution des investissements

50 % des PME ont investi en 2015, contre 48 % seulement en 2014. Ce graphique représente le solde des opinions à la hausse et à la baisse, avec des prévisions au mois de mai, et des estimations au mois de novembre. Si le solde, dans les TPE, est toujours négatif, on note toutefois une grande amélioration par rapport à mai 2013. Cet indice n'avait jamais été aussi haut depuis 2008.

Les carnets de commandes étant plus garnis fin 2015 et la demande se raffermissant progressivement, les entreprises envisagent d'investir un peu plus en 2016. Ainsi, l'indicateur prévisionnel du volume d'investissement se redresse sensiblement à +12 % contre +10 en 2014 et 2013.

Méthodologie

À l'occasion de la 62^e édition de l'enquête semestrielle de conjoncture, 29400 entreprises des secteurs marchands non agricoles, de 1 à 250 salariés et réalisant moins de 50M€ de chiffre d'affaires, ont été interrogées début novembre 2015.

L'analyse porte sur les 4560 premières réponses jugées complètes et fiables reçues avant le 28 novembre 2015.

Pour connaître la composition précise de l'échantillon, passez votre curseur sur le graphique.