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La fureur des bars à thème
Importés du Japon ou d'Italie, les concepts des bars à thème se multiplient. Qu'ils soient positionnés sur le secteur de la beauté, de la gastronomie ou des loisirs, ils ont tous pour objectif de séduire une clientèle active, branchée et souvent pressée.
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Un bar à la pointe de la beauté
Cet espace n'est pas un salon de coiffure comme les autres. Le "Bar des coloristes" est un nouveau concept qui offre la possibilité aux clientes d'obtenir en 15 minutes chrono (pour la somme de 25 euros) un diagnostic capillaire, une prescription sur mesure préparée par un expert coloriste, et de repartir avec la coloration à réaliser soi-même. Les clientes, un peu moins pressées, ont la possibilité de bénéficier dans le salon de la pose de la couleur (entre 45 et 90 euros). Les gérants associés, Christophe-Nicolas Biot et Jean-Marc Lucifora entendent ainsi révolutionner le modèle économique de la coiffure. Ce binôme de choc a déjà l'intention de franchiser son concept. L'ouverture de deux autres boutiques est programmée au printemps 2014 à Lyon et Marseille. Une vingtaine d'unités franchisées devraient voir le jour d'ici début 2015.
Un bar pour roupiller en paix
La petite sieste réparatrice est devenue un vrai phénomène de société, ainsi qu'un sujet dans l'air du temps depuis les années 2000. C'est en partant de ce constat que Christophe Chanhsavang a décidé de créer un petit cocon parisien pour les citadins éreintés, en quête de relaxation et de bien-être. S'inspirant des pratiques de la sieste dans les pays méditerranéens et des usages du massage en Asie, ZZZ...Zen, le bar à sieste, propose un paisible cocon de douceur à l'attention des citadins en quête de relaxation et de bien-être. Fauteuils de massage, hamacs ou encore matelas en pierre de jade vibrants tendent ainsi leur bras aux citadins éreintés. "Les clients, qui sont souvent des salariés travaillant dans les alentours, viennent ici pour faire le vide", confie Christophe Chanhsavang, le fondateur du concept. Le farniente dans la pénombre coûte 12 euros les 15 minutes, un peu moins pour les aficionados titulaires d'un abonnement. Le dirigeant ne compte pas se reposer sur ses lauriers. Il entend développer son concept en franchise et ouvrir trois ou quatre boutiques en 2014.
Un endroit où les chats sont rois
C'est un remède miracle pour les citadins à cran, et les personnes qui n'ont ni le temps, ni la place d'entretenir un animal domestique. Le Café des chats propose à une clientèle urbaine de venir se détendre, pour le déjeuner ou la pause goûter, entourés d'une douzaine de félins, recrutés auprès de différents refuges. Piano, bouquins et canapés finissent de compléter cet univers cosy. Une (quasi) copie du concept du Neko Café importé de Tokyo, "à la seule différence près que les clients parisiens doivent se montrer patients, et attendre que les chats viennent à leur rencontre pour les caresser et ne surtout pas les déranger pendant leur sieste", tient à préciser Margaux Gandelon, la fondatrice du concept. Un an après l'ouverture de sa boutique, l'effervescence est toujours de mise. Les clients doivent réserver deux à trois semaines à l'avance le week-end et quatre à cinq jours en amont pour obtenir une place en semaine.
Un temple dédié à la mozzarella
Massimo et Vanessa Ditta ont lâché le monde de la com' et de l'événementiel en 2011 pour lancer un bar à Mozzarella dans les Hauts-de-Seine. Un concept de restauration original qui repose sur une idée simple : faire découvrir au plus grand nombre le vrai goût de la Mozzarella au lait de vache ou de bufflonne DOP (Appellation d'Origine Protégée). Pour les gérants, il n'est pas question de travailler à la manière d'une chaîne. Ils sont là pour vanter l'authenticité culinaire italienne. Chaque produit est ainsi expliqué : sa fabrication, son origine, et le vin conseillé. Les clients peuvent ainsi prendre les plats à emporter ou se restaurer sur place. La mozzarella s'agrémentant d'un nid de roquette, d'une assiette de légumes grillés maison, ou de charcuteries italiennes pour les plus gourmands. "Le concept a fonctionné dès le premier jour, et aujourd'hui, nous avons des clients fidèles qui viennent trois à quatre fois par semaine", se réjouit Vanessa Ditta. Le couple envisage même de développer sur Paris son concept en propre.
Un bar qui met l'eau à la bouche
Dans ce bar implanté au coeur du concept-store parisien Colette, les bouteilles au design sophistiqué et aux parfums parfois incongrus, sont exposées comme des bijoux. Comme la Elsenham Water, une eau minérale issue du Royaume-Uni affichant un packaging classieux en référence à l'architecture londonienne. Sa forme haut-de-gamme propose, ainsi, une alternative aux vins pour la table. Surfant sur la mode du bien-être et de l'attention portée à la santé, la boutique près de 85 eaux différentes, de quatre à 11 euros. Toutes sont accompagnées d'une carte précisant leur provenance et leur spécificité (riche en calcium ou idéale pour les régimes sans sel, par exemple). Un espace paisible qui permet à tout un chacun de siroter un verre d'eau seul ou accompagné d'un plat. La clientèle internationale, notamment, en raffole. Les clients ont même la possibilité de repartir avec des coffrets cadeaux de bouteilles d'eau minérale.
Un bar éphémère à câlins
Le concept des bars à thème cartonne tellement que certaines enseignes s'engouffrent dans la brèche en ouvrant des bars éphémères. C'est le cas de la marque de stylos Pilot, qui à l'occasion de la Saint Valentin a ouvert dans le 6e arrondissement de Paris un bar à câlins, du 13 au 15 février. Derrière ce concept, la marque en profite pour faire la promotion de son nouveau-né...un feutre encre liquide. Dès l'entrée, les visiteurs sont pris en charge par 6 hôtes et hôtesses avec une accolade de bienvenue. Les clients sont ensuite installés au bar. Un menu de 6 câlins chaleureux et originaux (le câlin surprise, le câlin musical ou le câlin lumineux par exemple) sont proposés. Un mur d'expression est également mis à disposition de la clientèle pour tester les stylos et écrire des mots doux.
