Surchargés, les Daf ne prennent pas leurs congés
UNIT4 a présenté les conclusions de sa deuxième étude sur l'évolution des priorités des directeurs financiers qui s'avèrent débordés par leur travail.
Je m'abonneSeuls 56 % des sondés ont déclaré pouvoir être capables de prendre la totalité de leurs congés légaux, dont 94 % en mesure de prendre trois semaines ou plus. En effet, 84 % se considèrent "débordés par leur travail", raison principale qui les a conduits à ne pas prendre tous leurs congés. 13 % pensent ne pas pouvoir être remplacés par des personnes qualifiées tandis que 3 % craignent pour leur emploi.
Ces résultats ont été communiqués à l'occasion d'un séminaire UNIT4 (éditeur de progiciels de gestion, notamment de Coda Financials) regroupant une trentaine d'analystes à Boston en décembre. Parmi les 2 850 entreprises utilisatrices de Coda Financials à travers l'Europe et les États-Unis, 120 personnes ont répondu à ce sondage express. Les différentes tailles d'entreprises sont représentées : plus de 50 % d'entre elles ont des revenus compris entre 100 millions et 1 milliard de dollars, 33 % des revenus inférieurs à 100 millions de dollars et 21 % sont de très grands comptes avec un chiffre d'affaires supérieur à 1 milliard de dollars.
" Nous sommes témoin d'une évolution où les entreprises doivent produire plus avec moins de moyens, ce qui signifie s'équiper d'outils plus performants nécessitant moins de ressources humaines, a déclaré Shelley Zapp, CEO de UNIT4 Amérique du Nord. Aujourd'hui, les nouvelles technologies permettent à chacun d'être plus productif que jamais, mais les réalités économiques et réglementaires nécessitent des nouveaux besoins d'analyse, et un accompagnement des entreprises dans leur évolution notamment sur des questions de conformité (nouvelles normes, nouveaux standards). Si les tâches récurrentes ont été automatisées, ces nouvelles exigences sont encore mal prises en compte. L'évolution rapide des marchés oblige à toujours plus de réactivité ; dans ce contexte, il est compréhensible que certains se sentent menacés lorsqu'ils ne sont pas à leur poste même pour quelques semaines. "