La flexibilité des espaces de travail, c'est l'avenir
Avec un taux d'occupation des bureaux de 45 %, les entreprises doivent réagir et évoluer vers des espaces de travail "à la demande".
Je m'abonneLes entreprises devraient s’éloigner de l’approche traditionnelle “une personne/un bureau” et privilégier un mode reposant sur la “fourniture d’espace à la demande”.
Voici l'enseignement principal de l'étude* menée par Regus, fournisseur mondial d’espaces de travail flexibles et Unwired, spécialiste en organisation des entreprises. Ces derniers ont identifié une série de variables qui jettent les bases d’une organisation reposant sur l'offre d’espace à la demande en fonction des besoins des collaborateurs.
Pour un peu plus de la moitié des managers interrogés (51 %), le bureau tel que nous le connaissons aujourd’hui est condamné à devenir un espace utilisé seulement occasionnellement.
L’étude met également en valeur les points suivants :
Les nouveaux modes de travail
• 62,5 % des grandes entreprises interrogées ont déjà mis en œuvre de nouveaux principes d’organisation du travail ;
• 59 % des personnes interrogées confirment qu’elles n’ont plus à lutter pour pouvoir travailler efficacement à l’extérieur de leur bureau.
La proximité du lieu de travail
• Seulement 12 % des personnes interrogées voudraient travailler de leur domicile ;
• 64 % des sondés pensent que le temps de trajet idéal entre le bureau et le domicile est de moins de 20 minutes. 25 % des personnes interrogées souhaitent même qu’il soit de moins de dix minutes ;
• Pour l’instant, 32 % des personnes interrogées qui travaillent pour des grandes entreprises passent entre 41 minutes et une heure dans les trajets domicile/entreprise. 27 % y consacrent plus d’une heure par jour.
La technologie au cœur des préoccupations
• 79 % des personnes interrogées pensent qu’elles disposent des bons outils technologiques pour être productives sur leur lieu de travail et que ces technologies sont de plus en plus efficaces pour leur permettre de travailler d’où elles souhaitent ;
• Plus de la moitié (51 %) des sondés pensent qu’ils disposent de tout ce dont ils ont besoin alors que 42 % affirment disposer de quelques d’outils dont les capacités technologiques pourraient être améliorées.
L’impact générationnel
• 71 % des personnes interrogées pensent que les collaborateurs plus jeunes, les boomers et la génération encore à l’école rejetteront le principe des bureaux traditionnels à la faveur d’un mode de travail virtuel.
« Alors que la notion de virtualité gagne du terrain, donner de la valeur à la flexibilité et créer un modèle d’organisation robuste pour changer la manière dont nous travaillons devient essentiel. L’organisation du futur demandera aux entreprises d’adopter un mode de fonctionnement plus flexible dans lequel les employés n’auront plus un bureau unique, mais plusieurs, en fonction de leurs besoins », indique Olivier de Lavalette, directeur général Europe du Sud de Regus.
Philip Ross, p-dg de Unwired, précise : « Il est essentiel pour les entreprises de trouver un système de budgétisation d’un poste de travail qui repose sur une autre base que le traditionnel "loyer plus coût par m2". Aujourd’hui, le taux d’occupation d’un bureau est seulement de 45 %. Les bureaux vides n’ont plus de sens dans un monde ou la mobilité et la flexibilité sont unanimement reconnues comme étant à la base d’une organisation plus efficace et plus respectueuse de l’environnement. »
*Pour cette étude, Regus et Unwwired ont interrogé plus de 600 managers dans le monde afin de recueillir leur avis sur l’organisation actuelle du travail.
Via un questionnaire en ligne, les thèmes du bureau virtuel, de la mobilité, du travail collaboratif ou de l’utilisation des espaces de bureaux ont été abordés.