Levée de fonds: les clés d'une bonne négociation
Le témoignage d'Antoine Le Conte, président de Stardust Media and Communication
"La négociation n'est pas une guéguerre"
En juin dernier, la start-up Cheerz boucle sa première levée de fonds d'envergure. Elle récolte 6M€ auprès des investisseurs Serena Capital et A Plus Finace, et de business Angels comme Xavier Niel ou Jean-David Blanc, le fondateur d'Allociné. Pourtant, lorsque son fondateur, Antoine Le Conte, décide de lever des fonds en novembre 2014 pour étendre en Europe son application mobile d'impression de photos, il mise sur 1 à 2M€. "Notre idée était d'en faire une, puis une deuxième après un an pour augmenter notre valorisation entre temps", confie Antoine Le Conte, son fondateur. Fin janvier 2015, il s'accompagne d'un leveur de fonds, Chausson finance, débute son road show, sollicite une vingtaine de fonds et revoit ses ambitions à 2,5M€. Après le premier tour, huit fonds sont intéressés, puis trois à l'étape suivante. Ce sera Serena Capital. Ils conviennent avec eux de la possibilité d'aller chercher, en plus, de la smart money auprès d'investisseurs particuliers. Puis, si le montant de la levée est tout de suite validé par les deux parties - 6M€ au final -, les fondateurs font entendre leur voix dans les négociations. "Ça s'est fait en bonne intelligence, ce n'est pas une guéguerre, assure Antoine Le Conte. Mais nous avons défendu notre stratégie et notre ambition pour augmenter la valorisation de l'entreprise et diminuer notre dilution." Par ailleurs, le fondateur a obtenu, pour ses salariés, une enveloppe en BSPCE.
Fiche repères: Stardust Media and Communication/ Nom commercial: Cheerz/ Application mobile d'impression de photo/ Paris (IVe)/Antoine Le Conte, 30 ans/SAS/Création en 2011/42 sal./ CAp2015 12M€/ @CheerzTo
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