La rémunération des jeunes diplômés passée au crible
Hewitt Associates, cabinet de conseil en management des ressources humaines, publie les résultats de son étude annuelle sur la rémunération des jeunes diplômés ayant moins de trois ans d'expérience.
Je m'abonneCette étude permet de saisir les principales évolutions et tendances en matière de rémunération des jeunes diplômés. Éclairage intéressant quand, par ailleurs, une enquête de Hewitt sondant les intentions de recrutement (au sens large) des entreprises montre que 42% d'entre elles déclarent continuer à embaucher malgré le contexte.
L'étude révèle que la rémunération moyenne à l’embauche des cycles longs (maîtrise, bac+5 et écoles) évolue moins rapidement que les années précédentes : les entreprises sont moins nombreuses à remettre à jour les grilles de salaires à l’embauche en 2009 et le salaire moyen à l’embauche augmente moins vite entre 2008 et 2009 (2% seulement) que ce qu’on avait noté les années précédentes.
En comparaison, les cycles courts (1er cycle et licence) sont plutôt réévalués et voient les salaires moyens à l’embauche augmenter plus rapidement entre 2008 et 2009 que les années précédentes (augmentation des salaires moyens à l’embauche supérieure à 6% entre 2008 et 2009).
61% des entreprises interrogées ont mis en place une grille salariale d’embauche pour les jeunes diplômés. En général, celle-ci s’appuie sur des critères de groupes d’école ou de formation (diplômes obtenus / diplômes préparés).
Près de 50% des entreprises ayant participé à l’enquête continuent de s'occuper de leurs jeunes diplômés de manière différenciée : des enveloppes budgétaires spécifiques leur sont toujours attribuées malgré la conjoncture. Les augmentations s’appuient essentiellement sur des critères de performance.
6% des entreprises ont un système spécifique de rémunération variable. Les résultats montrent également que ces dispositifs ont tendance à être de plus en plus différenciant en faveur des “hauts potentiels” et des profils particuliers ou recherchés.