À quoi ressemble le dirigeant rêvé par les diplômés des grandes écoles ?
Plus féminin, visionnaire et bon manager, le dirigeant de demain doit savoir planifier sur le long terme. C'est le profil du dirigeant idéal selon 4 200 diplômés de grandes écoles interrogés par le GEF (Grandes écoles au féminin).
Je m'abonneS'ils sont satisfaits à 68 % de leur patron actuel, les diplômés des grandes écoles imaginent un patron idéal bien différent.
Interrogés par le GEF (Grandes écoles au féminin), les diplômés répondent à 61 % que la qualité première du dirigeant de demain doit être de “savoir piloter à long terme malgré la pression du court terme”. Seuls 6 % reconnaissent cette qualité aux dirigeants actuels…
Le dirigeant de demain devra aussi savoir manager ses équipes (51 %) et être visionnaire (46 %).
Par ailleurs, 84 % des diplômés interrogés, hommes comme femmes, espèrent voir la nomination de davantage de femmes aux postes de top management, estimant que cela ferait “évoluer positivement les qualités et le profil des dirigeants des entreprises et des organisations”.
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Dans le regard des diplômés interrogés, leur patron actuel est bien loin du portrait idyllique du dirigeant de demain brossé plus haut. Court-termiste et homme de réseau, il est complètement déconnecté du réel, pour 86 % d'entre eux.
« Le pouvoir isole du réel, admet Henri Giscard d'Estaing, p-dg de Club Med et présent lors de la présentation de l'étude, le mardi 24 janvier 2012. C'est un danger auquel doit être attentif le dirigeant. Mais il faut aussi se rendre compte de ce qu'est le réel du dirigeant aujourd'hui. Il est mondialisé et tellement complexe qu'il peut apparaître irréel aux yeux de ses collaborateurs. La solution est de faire accepter cette complexité et de conserver une proximité avec le terrain. »