72 % des salariés-parents considèrent que leur employeur ne fait pas beaucoup de choses pour les aider
L'Observatoire de la parentalité en entreprise, qui a pour objectif d'évaluer les pratiques des employeurs en faveur de leurs salariés-parents, vient de publier son premier baromètre.
Je m'abonneL’Observatoire de la parentalité en entreprise, qui a pour objectif d’évaluer les pratiques des employeurs en faveur de leurs salariés-parents, a publié, vendredi 13 février 2009, son premier baromètre sur la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. En voici les principaux enseignements.
La conciliation des vies professionnelle et personnelle est un enjeu universel pour les salariés parents : 97 % d’entre eux affirment que l’équilibre entre vie professionnelle et vie familiale est un sujet de préoccupation important. Or, 72 % des salariés-parents considèrent que leur employeur ne fait pas beaucoup de choses pour les aider.
Ces jugements négatifs ne sont pas véritablement corrigés par l’implication de l’encadrement hiérarchique proche : 62 % des personnes interrogées estiment que leur “supérieur hiérarchique direc” ne “fait pas beaucoup de choses” pour les aider sur ce registre. En outre, 47 % des salariés-parents ne s’estiment pas écoutés sur ce sujet par l’entreprise ou l’organisme dans lequel ils travaillent.
Au palmarès global des mesures attendues, les salariés-parents privilégient les aides financières. Concrètement, les trois premières solutions souhaitées sont : des aides au financement de la scolarité et des études, des mutuelles avantageuses pour les familles et des participations aux frais de garde des enfants. Le caractère très matériel de ces attentes est compréhensible, d’une part en raison des contraintes budgétaires qui pèsent sur les salariés-parents, et d’autre part en raison du contexte général de crise économique actuelle, et de tensions perçues sur le pouvoir d’achat.