La fonderie Cornille-Harvard met en valeur son savoir-faire grâce au tourisme industriel
La fonderie de cloches Cornille-Havard dans la Manche met en avant son savoir-faire ancestral en ouvrant ses portes aux visiteurs. L'entreprise, prospère, sait aussi faire parler de ses projets dans tout type de médias.
Je m'abonneUn portrait dans le journal Libération, des apparitions sur des chaînes télé et radio dans le monde entier, des articles dans la presse professionnelle, généraliste ou locale, Paul Bergamo, qui dirige la fonderie ancestrale Cornille-Harvard, sait faire parler de lui et surtout de ses cloches ! Installée à Villedieu-les-Poêles, en Normandie, l'entreprise est l'une des rares spécialistes mondiale de l'art campanaire et sait communiquer autour.
Tourisme industriel
Le secret de cette PME de 18 salariés ? La qualité de son travail salué à travers le monde, bien sûr, mais aussi l'ouverture de ses portes à des visiteurs curieux de découvrir les coulisses de ce savoir-faire. Cornille-Havard s'est mis au tourisme industriel au début des années quatre-vingt : " D'abord à l'état embryonnaire, nous avons développé le concept en le professionnalisant. Aujourd'hui, nous avons un personnel dédié et une communication spécifique. Nous avons obtenu plusieurs labels dans le domaine ", confie Paul Bergamo.
Un choix pertinent qui représente 60 000 visiteurs payants par an et un tiers du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise. Ce revenu annexe a permis à Cornille-Havard de rattraper son retard technologique et d'être moins fragile face à l'irrégularité de l'activité. Par ailleurs, fonderie et tourisme se complètent bien. Si certains visiteurs, après avoir entendu parler de cloches installées sur le territoire, se montrent simplement désireux de découvrir l'entreprise, d'autres (environ un quart, selon les années) peuvent s'avérer être des porteurs de projets impliquant la fabrication de nouvelles cloches pour leur commune.
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