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5 start-up qui font l'avenir
Objets connectés, appli pour smartphones ou encore analyse et utilisation de la data, ces dirigeants entendent bien chahuter le business. Des jeunes pousses à suivre.
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Plussh, le streaming vidéo pour tous
Pensée par trois journalistes, Dimitri Moulins (RTL), Laurent Damiron (Europe 1) et Thibaut Wasiolek (Radio France), Plussh est une application mobile de diffusion de vidéos en direct filmées avec un smartphone. Contrairement à Periscope ou à Facebook Live, avec Plussh, l'usager reste propriétaire de ses contenus et peut les diffuser où et comme il le souhaite sur Internet.
Pour le grand public, Plussh est en accès libre et gratuit sur les stores iOS et Android. Mais elle a été pensée avant tout pour un usage professionnel (médias, grands comptes et services d'urgence). Accessible à partir de 250 € par mois avec un logo, 20 heures de direct et trois canaux de diffusion, elle peut être adaptée sur mesure aux besoins du client, être privatisée ou utilisée en marque blanche.
Plussh est incubée au BIC et fait partie de la FrenchTech Montpellier. Lauréate du concours French IoT de La Poste, elle a gagné les Business France Awards à Barcelone, en 2016. La société Matooma, conceptrice de cartes SIM multi-opérateurs, s'est ajoutée à son capital. Elle prépare sa première levée de fonds pour octobre et mise sur un CA prévisionnel de 500 k€ pour 2017.
Smart and Blue, la douche écolo
22 litres d'eau. C'est ce que permettrait d'économiser Hydrao à chaque douche. Hydrao ? Un pommeau connecté qui s'éclaire en fonction de la quantité d'eau utilisée et qui permet également, grâce au Bluetooth, de suivre sa consommation sur smartphone. Une solution à la fois écologique et économique - environ 200 € à payer en moins par an pour une famille de quatre personnes - visant à préserver la ressource planétaire, mise au point par l'ingénieur Gabriel Della-Monica.
Lancée fin 2015, appuyée sur diverses aides et fonds représentant 1 million d'euros, la société, baptisée Smart and Blue, a vendu à ce jour plus de 2 000 unités de ce pommeau intelligent, commercialisé via son site et chez des partenaires comme Orange ou Leroy Merlin. La start-up peaufine pour septembre la V2 du produit et vise une commercialisation de masse en France. Celle qui a été récompensée par un prix de l'Innovation au dernier CES de Las Vegas souhaite aussi se développer aux États-Unis d'ici la fin de l'année.
FootoVision refait le match
Optimiser l'analyse vidéo des matchs de football et fournir des statistiques sur une équipe, un joueur. C'est ce que FootoVision propose à deux types de clients : les clubs et les médias. "Nous ne nous contentons pas de compter les événements (passes...) mais, grâce à notre algorithme, nous analysons aussi les déplacements des joueurs, leur vitesse ou leur position", explique Mehdi Ennaciri, p-dg. De quoi gagner en précision.
Sous les feux des projecteurs pendant l'Euro (partenariat avec L'Équipe et retombées presse), la start-up, incubée au Tremplin à Paris, fonde son business model sur la vente de données et d'un logiciel d'exploitation (tarifs variables). Créée avec des capitaux propres complétés par un prêt d'amorçage de Bpifrance, FootoVision clôture actuellement une levée de fonds de plusieurs centaines de milliers d'euros pour accélérer son développement. Elle projette cette saison de collaborer avec des clubs en Europe. Et souhaite, en 2017, adresser deux nouvelles cibles : les sites de Paris, et, via des partenaires, des supporters.
Moncoach.com, le coach sur mesure
Démocratiser le coaching sportif personnalisé : c'est l'objectif de Moncoach.com créée en 2015 par Fabien Morange à travers un accompagnement de coachs experts en sport et en nutrition. Fonctionnant sur un modèle freemium, les utilisateurs bénéficient gratuitement de programmes génériques de coaching. Pour les plus convaincus, l'offre s'adapte à leurs besoins grâce
à des programmes personnalisés pour un coût compris entre 19 et 39 €. "On mise tout notre développement sur la personnalisation du coaching", explique le fondateur. Actuellement, ils sont près de 60 000 à utiliser cette solution. Fin 2016, Fabien Morange pense dépasser les 150 000 clients, loin de son objectif de 100 000 utilisateurs. "La médiatisation grandissante associée à notre collaboration avec des blogueurs nous permet d'étoffer notre clientèle et d'optimiser nos programmes", détaille-t-il. Parce que la finalité du chef d'entreprise vise à transformer ses utilisateurs en adeptes de programmes sur mesure.
Bluetens, le kiné globe-trotter
"Bluetens est le premier appareil d'électrothérapie connecté au monde", prévient Cédric Ballanger, directeur commercial de la start-up parisienne. Ce petit appareil connecté à des électrodes réutilisables associé à une application se veut une solution multiusage légère et mobile. L'appareil, développé par des kinésithérapeutes, permet de lutter contre la douleur, détendre les muscles et participer au renforcement musculaire à l'aide de nombreux programmes ciblés.
Certifié médicalement, Bluetens a déjà séduit de nombreux clients depuis son lancement. "En deux ans, nous avons vendu 30 000 pièces, ce qui nous place comme le leader mondial sur ce type d'appareil", explique Cédric Ballanger. Implantée dans "toutes les enseignes de la distribution et des enseignes B to C, du sport, et des pharmacies", la société dirigée par Boris Dorin ne s'est pas arrêtée au marché français. Elle est présente, depuis peu, dans sept pays européens. "Notre produit est commercialisé dans plus 1 500 points de vente", détaille-t-il.
Pour confirmer cet essor, Bluetens se rendra au CES de Las Vegas en janvier 2017 "pour inonder le marché nord-américain".
