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Orosound, Studapart, Cyclofix, Luckey Homes et Ma Belle Barbe : nos 5 start-up du mois
Par leur audace ils réinventent le business. Par leur esprit d'initiative, ils créent de nouveaux marchés. Par leurs idées, ils séduisent les investisseurs. Ils sont l'avenir de l'entrepreneuriat en France. Ils sont ceux sur lesquels miser.
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Studapart
Studapart propose aux écoles et universités partenaires une plateforme en marque blanche qui centralise les offres de logements étudiants à proximité de leur campus. Pour l'heure, le site revendique 90 établissements souscrivant un abonnement. La seconde voie de rémunération vient des hébergeurs, résidences universitaires (près de 400) et agences immobilières (plus de 300).
C'est en galérant pour trouver leur appartement en colocation, à leur entrée en école supérieure, qu'Alexandre Ducoeur et Amaury Roland réalisent que le marché est là. Après avoir lancé un site de mise en relation entre bailleurs et locataires, "Le Bon Coin en beaucoup moins bien", plaisante Alexandre Ducoeur, ils constatent le besoin des écoles et universités de simplifier la recherche de logements de leurs élèves. Studapart est né.
Par le biais des universités françaises, Studapart est déjà en contact avec un millier d'établissements à l'international. Une présence que la start-up est bien décidée à amplifier. Son autre axe de développement consiste à améliorer et à simplifier encore davantage la recherche de logements pour les étudiants.
Cyclofix, Pneu d'Abord
L'idée leur est venue à Bruxelles, mais ils ont posé leurs sacoches à Paris depuis janvier 2016. Xavier de Jevigney et Alexis Zerbib ont lancé Cyclofix, un service qui propose de faire réparer son vélo que l'on soit chez soi ou au travail : "Au lieu d'immobiliser son vélo pendant quelques jours chez le réparateur, nos dépanneurs se déplacent et réparent directement sur place." Moins de contraintes, des délais raccourcis au minimum, Cyclofix propose des tarifs compétitifs et offre le déplacement. Partenaire de la FoodTech et travaillant avec les coursiers à vélo et les comités d'entreprise, Cyclofix emploie une quinzaine de réparateurs - dont la moitié, indépendante, bénéficie d'une couverture sociale préférentielle !
Après plus de 3 000 interventions sur Paris, Cyclofix est déjà lancé sur son tour de France. "D'ici la fin de l'année, on va s'implanter dans plusieurs grandes villes françaises. En 2017, ce sera les grandes capitales européennes." Avec une croissance de 20 % par semaine, Cyclofix a déjà enfilé le maillot jaune.
Orosound coupe le son
Cela fait dix ans que Pierre Guiu travaille avec les technologies dites de "masquage sonore". Il a donné quelques-unes de ces années à l'entreprise Parrot, PME française fondée par Henri Seydoux. Il fonde Orosound avec un autre ancien de l'entreprise. Et invente avec lui un dispositif d'écoute sélective. Inséré dans le wagon French Tech, il participera au CES cette année, à Las Vegas.
Côté technique, 8 micros sont intégrés à son appareil et captent les bruits environnants. Une molette permet de varier leur intensité. Les écouteurs Tilde conçus par Orosound suivent actuellement le cursus classique d'un produit high-tech au premier stade.
Une campagne de financement participatif sur Kickstarter est en cours. Une première levée de fonds est prévue d'ici à 2017 pour récolter un million d'euros. L'entreprise a déjà noué des partenariats aux États-Unis et en Asie pour anticiper son développement futur. Incubée à Agoranov, Orosound prévoit un chiffre d'affaires d'un million d'euros en 2017. Le produit coûtera environ 290 euros à sa sortie.
Luckey Homes, Lucky you !
Louer son bien immobilier sans avoir rien à gérer : un rêve pour beaucoup de propriétaires. Fondée en 2015, Luckey Homes leur propose, via sa plateforme, un service tout inclus : création et diffusion de l'annonce (sur Airbnb, Booking.com, HomeAway), accueil et assistance des voyageurs, ménage... "Nous sommes des apporteurs d'affaires pour Airbnb", revendique Aurélien Malfait, cofondateur de la start-up, qui souhaite par ailleurs offrir aux clients finaux un service "premium" comparable à celui des hôtels. Son modèle économique repose sur le prélèvement d'une commission de 20 % sur chaque location. Autre particularité : la société s'appuie sur des autoentrepreneurs rémunérés à la prestation, par exemple, pour le ménage.
Présente à Paris, Lyon, Marseille, Aix-en-Provence, Nice et Montpellier, Luckey Homes a levé, en septembre 2016, 800 000 euros pour poursuivre son expansion en France - elle vise désormais les stations balnéaires et de ski - et en 2017 à l'international. Elle souhaite aussi recruter au moins quatre développeurs pour optimiser sa plateforme.
Ma Belle barbe, boîte pogonophile
54 % des Européens portent une barbe et une moustache. Si l'étude, commandée par Braun en 2015, en dit peu sur sa méthodologie, elle a convaincu Samir et Sofiane Zahzouh des potentiels business de Ma Belle Barbe, marque de soins bio et naturels pour barbe et moustache. Après avoir démarré en autoentrepreneurs en avril 2013, les deux frères créent leur SAS en novembre de l'année suivante. Et parallèlement à leur site d'e-commerce, qui représente encore 85 % de leur chiffre d'affaires, ils recherchent des distributeurs, une dizaine aujourd'hui.
La marque, qui revendique une fabrication 100 % française et des produits non testés sur les animaux, cherche à fédérer sa communauté autour de son blog, de certains événements mais également de ses réseaux sociaux. Son objectif : faire des hommes des pogonophiles, des hommes qui aiment leur barbe.
