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"Qui veut être mon associé ? » : pourquoi Flamingo Box a accepté une valorisation plus basse ?

Publié par Colin de Korsak le - mis à jour à
'Qui veut être mon associé ? » : pourquoi Flamingo Box a accepté une valorisation plus basse ?

Dans l'émission « Qui veut être mon associé ? », la jeune pousse Flamingo Box a accepté de baisser sa valorisation, alors que deux investisseurs avaient accepté son offre. Ce choix montre l'importance de l'accompagnement pour les jeunes entrepreneurs.

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Mercredi 14 février 2024 était diffusé le cinquième épisode de la saison 4 de l'émission « Qui veut être mon associé ? » sur M6. Si plusieurs jeunes pousses ont réussi à lever des fonds auprès des investisseurs, une a particulièrement marqué le jury de par son originalité. Il s'agit de Flamingo Box, un concept de boîtes mystères composés d'objets provenant de colis perdus. La société a demandé aux investisseurs 150000 euros contre 10% de son capital, valorisé à 1,5 million d'euros. La start-up se procure un stock auprès des logisticiens et le revend aux particuliers.

Flamingo Box a réalisé 1,2 million d'euros de chiffre d'affaires en 2023, avec une marge brute de 30%. Dans le détail, un kilo d'objets coûte 6 euros à l'entreprise, qui le revend 9 euros. William Mourrière est l'entrepreneur à l'origine du projet. Accompagné de deux collaborateurs, il exploite son entrepôt de 1600m2 pour son activité. Pour limiter l'impact écologique des livraisons de ses boîtes surprises, le porteur de projet a l'ambition d'ouvrir deux points de logistiques.

Pourtant rien n'était gagné d'avance pour l'entrepreneur. En effet, si l'idée de business a plu aux investisseurs, son pitch a manqué de clarté. « Vous allez super vite », a relevé Marc Simoncini. « Je n'ai pas compris le rapport entre les colis et les flamands rose », s'est amusé Anthony Bourbon.

Après son pitch, l'entrepreneur normand a enchaîné sur une démonstration d'ouverture de boîtes mystères. Le concept a amusé les investisseurs et a attiré leur curiosité : « c'est marrant », a remarqué Anthony Bourbon. « C'est amusant à ouvrir il y a un côté surprise », enchéri Éric Larchevêque.

Trois propositions du jury

Surtout, le profil de William Mourrière a plu au jury. En effet, le porteur de projet est apparu jovial, souriant et a enchaîné les bagues. L'homme de 45 ans, sans filtre, a conquis les investisseurs par le rire et sa personnalité. Son énergie et sa motivation ont amené trois des cinq membres du jury à faire une proposition. Kelly Massol et Marc Simoncini se sont alignés sur la demande de départ de William Mourrière. Cependant, les deux investisseurs ne lui ont pas promis suffisamment de temps et d'accompagnement. Marc Simoncini a proposé son carnet d'adresses tandis que Kelly Massol a proposé de le laisser diriger librement son business.

Ce n'est pas le cas d'Éric Larchevêque, qui a accepté d'investir 150000 euros, mais contre 15 du capital % valorisé à un million d'euros, soit une valorisation plus basse. Toutefois, le projet du fondateur de Ledger est apparu comme le plus sérieux. Effectivement, Éric Larchevêque a promis au porteur de projet de l'aider à industrialiser son commerce.

Par conséquent, William Mourrière a accepté sa proposition et a accepté d'abaisser la valorisation de son entreprise à un million d'euros, contre 1,5 million espéré.

 
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