"Qui veut être mon associé ?" : Comment Beink a levé plus de fonds qu'espéré ?
La deeptech Beink a réussi à lever plus de fonds que sa demande initiale dans l'émission "Qui veut être mon associé ?" sur M6. Si l'ensemble du jury a été conquis par l'énergie de sa fondatrice, Kelly Massol a été particulièrement séduite.
Je m'abonneMercredi 7 février 2024 a été diffusé le quatrième épisode de la quatrième saison de l'émission « Qui veut être mon associé ? » sur M6. Si plusieurs porteurs de projet ont réussi a levé des fonds auprès du jury, une entrepreneure a particulièrement conquis les investisseurs. Il s'agit de Jeanne Le Peillet, une ingénieure en biotechnologie et docteure en génétique, âgée de 28 ans. Cette jeune scientifique a fondé la deeptech Beink en 2023. Cette solution permet de matérialiser ses idées grâce à l'IA générative. Concrètement, la technologie permet d'établir à partir d'un simple dessin, plusieurs modèles industriels de produits.
La dirigeante a développé un prototype de sa technologie et espère rapidement la commercialiser auprès des pôles R & D et innovations des entreprises. Seulement six mois après la création de sa société, Jeanne Le Peillet a demandé au jury, 200000 euros contre 20% de sa société, valorisée à 2 millions d'euros. Avant son passage dans l'émission, la porteuse de projet avait obtenu plusieurs financements. En effet, Beink a récolté 10000 euros en étant lauréat du prix Pépites France. De plus, grâce à l'apport d'un business angel, l'entrepreneure a pu obtenir 200000 euros de subvention. Deux facteurs ont permis à la porteuse de projet de séduire le jury.
1. Un très bon pitch
Jeanne Le Peillet a réalisé un pitch de bonne qualité. Souriante, énergique et sûr d'elle, l'entrepreneure a mis les investisseurs de son côté dès premières minutes de son passage. La présentation a été claire, concise et accrocheuse. Sa prestation a été soulignée par l'ensemble du jury : « Belle énergie », a félicité Éric Larchevêque. « Super pitch », a enchéri Jean-Pierre Nadir. Après une présentation réussie, la dirigeante a enchaîné avec une démonstration de sa technologie, en invitant Kelly Massol à participer.
Dans le replay de l'émission : Qui veut être mon associé ? : S4 E4 (2/2) 07/02/2024- 6play, le pitch débute à 29 minutes et 30 secondes.
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2. Une maîtrise de son sujet
L'attitude et le discours de l'entrepreneure ont montré sa parfaite maîtrise du sujet. Le parcours académique solide de Jeanne Le Peillet dans son domaine d'expertise a contribué à convaincre le jury d'investir. En outre, les ambitions de la dirigeante ont plu aux investisseurs. La porteuse de projet a exprimé son souhait de développer un langage universel, de travailler avec des grands groupes et de réaliser 60 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici 5 ans. Aussi, la porteuse de projet a gardé son énergie positive face aux questions des investisseurs, tout en apportant des précisions sur son projet.
Le coup de coeur de Kelly Massol
Cependant, si l'ensemble du jury a été séduit par le profil de Jeanne Le Peillet, tous n'ont pas été convaincus par sa capacité à produire rapidement du chiffre d'affaires. En effet, son projet peu commun n'entre pas dans le domaine d'expertise des investisseurs. De plus, certains jurés n'ont pas voulu prendre le risque de miser sur un projet qui n'en est qu'à ses débuts. C'est le cas d'Éric Larchêque qui n'a pas souhaité investir. Néanmoins, l'énergie de la dirigeante ainsi que la pertinence du projet ont poussé Marc Simoncini, Tony Parker et Jean Pierre-Nadir à investir. De fait, les trois investisseurs ont proposé 100000 euros chacun, contre 20% du capital de la société, valorisée à un million d'euros.
Plus que les autres investisseurs, Kelly Massol a eu un coup de coeur pour Jeanne Le Peillet : "je suis tombée amoureuse », avoue la fondatrice des Secrets de Loly. La membre du jury a été touchée par le parcours de la porteuse de projet et s'est identifiée à elle. Par conséquent, son offre a été bien supérieure. Kelly Massol a proposé 500000 euros contre 15% du capital de la société, valorisée à 3,3 millions d'euros. En plus de proposer 300000 euros supplémentaires, Kelly Massol a revu à la hausse la valorisation de l'entreprise (3,3 millions d'euros proposés contre 2 millions d'euros initialement). En outre, l'offre de l'investisseure comprend une prise de participation plus faible au capital (15% contre 20%), laissant plus de libertés à la dirigeante. Ainsi, Jeanne Le Peillet a accepté son offre et est repartie avec une somme plus importante que sa demande initiale.