Baisse des impayés dans les TPE-PME
La situation financière des TPE et PME reste tendue mais s'améliore selon les derniers chiffres d'Axonaut. Les impayées baissent et la trésorerie augmente.
Je m'abonneLa situation financière des petites et moyennes entreprises s'améliore légèrement, selon l'Observatoire de la Trésorerie d'Axonaut. Globalement, les impayés ont baissé au premier trimestre 2024 (34 815 euros en fin 2023 contre 27 597 début 2024) et la trésorerie a augmenté (16 721 euros fin 2023 contre 17 791 euros début 2024). Par conséquent, entre janvier et mars 2024, la trésorerie des TPE et des PME a augmenté de 6% tandis que leurs impayés ont diminué de 13%.
Toutefois, cette évolution positive reste à suivre pour voir si elle signifie un début de reprise de l'activité des TPE/PME ou s'il s'agit d'un événement isolé.
Un contexte tendu
En effet, si on note un léger mieux sur le court terme, les TPE/PME françaises sont toujours dans une situation très complexe et tendue par rapport à 2022 où ce type d'entreprises disposait en moyenne de 26 000 euros en trésorerie et affichait 17 700 euros d'impayés. De plus, l'année 2023 a été difficile pour ces entreprises puisqu'elles ont observé une baisse de 21% de leur trésorerie en moyenne, selon le bilan d'Axonaut. À l'inverse, leurs impayés ont augmenté de 59% en 2023.
Ainsi, le niveau de la trésorerie et des impayés des TPE et PME révèle l'état du marché ainsi que les difficultés auxquelles elles font face. « La situation économique complexe et incertaine que nous vivons a fortement impacté leurs activités depuis 2022. Pour autant, nous constatons peut-être un début de reprise avec une amélioration de leur trésorerie début 2024 et une baisse significative des impayés. », déclare Quentin Leymarie CMO chez Axonaut.
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Méthodologie : Depuis 2020, Axonaut publie l'Observatoire de la Trésorerie des TPE/PME, un rapport pour suivre l'évolution de la santé économique des petites et moyennes entreprises françaises. Ce rapport ressort d'une étude réalisée sur 3 000 entreprises françaises, entre 1 et 50 salariés, utilisatrices de son logiciel de gestion