[GPCE 2019] Phenix offre une seconde vie aux invendus
Pour mieux lutter contre le gaspillage alimentaire, Phenix propose aux internautes de racheter les invendus de la grande distribution à prix modiques ou aux associations de les récupérer gracieusement. Un principe où tout le monde ressort gagnant.
Je m'abonneAider les acteurs de l'alimentaire à tendre vers le zéro déchet, c'est ce que propose Phenix. L'entreprise co-fondée par Jean Moreau (36 ans) et Baptiste Corval (37 ans) offre une seconde vie aux invendus à travers trois canaux de revalorisation : la vente à prix sacrifié auprès des particuliers par le biais d'une application, la distribution à un réseau associatif (Emmaüs, Secours Populaire, Restaus du Coeur, etc.) ou encore la remise des denrées en fin de vie aux structures de protection animale. " Nous proposons une plateforme qui connecte les professionnels de la distribution, de l'industrie ou de la production alimentaire avec les associations : c'est une sorte de Meetic de l'invendu où Phenix fait office d'intermédiaire ", compare Jean Moreau.
Depuis sa création en mars 2014, l'entreprise ne cesse de grossir. De 100 000 euros de chiffre d'affaires pour deux salariés lors de son premier exercice, elle est passée à 9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018. Elle emploie 130 salariés à travers la France et s'est constituée un solide réseau qui fait tourner ce cercle vertueux : 1 000 professionnels font appel à ses services et l'équivalent de 50 millions de repas ont été distribués en cinq ans. Sa dernière levée de fonds, réalisée en 2018, s'élève à 15 millions d'euros. Elle doit permettre à Phenix de se diversifier en dupliquant son modèle à la restauration collective et au retail, pour lutter contre le gaspillage textile.
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PHENIX
> Valorisation des invendus
> Paris (XVIIe)
> Dirigeants : Jean Moreau, 36 ans et Baptiste Corval, 37 ans
> Création en 2014 >SAS >130 salariés
> CA 2018 : 9M€