Death Tech : focus sur cinq start-up Françaises
Elles proposent des services funéraires en ligne ou gèrent les données numériques des défunts. Voici cinq start-ups issues de la death tech qui cassent les codes des pompes funèbres.
Je m'abonneMemerio : la plateforme d'e-commerce
Acheter des monuments et des objets funéraires en ligne, c'est ce que propose Memorio. La start-up née en mai 2022 donne une seconde vie aux monuments en fin de concession en mettant en relation des collectivités et des mairies souhaitant trouver un repreneur, avec des acheteurs. Memorio permet à des particuliers d'acquérir des objets funéraires revalorisés à bas prix, près de chez eux. Pierre Hilligot et Hadrien Castaing, deux amis et entrepreneurs sont derrière ce projet. L'idée de lancer ce business est venue lorsque l'un des deux fondateurs s'est aperçu que la pierre tombale d'un membre de sa famille avait été vendue par la mairie de la ville, après la fin de la concession.
Alanna : mémoire commune
Cette start-up Lilloise aide les gens à faire le deuil de leur proche en créant un espace de recueillement numérique sur lequel on peut partager des souvenirs du défunt. Dans cet endroit privé et unique, la famille peut annoncer le décès, organiser les obsèques et échanger. En plus du soutien émotionnel, Alanna facilite les démarches pour la famille, par exemple en permettant de rédiger un faire-part de décès et publier un avis de décès. Le service est gratuit. Marie Salmon, la cofondatrice, explique avoir voulu saisir une opportunité : « je me suis très vite aperçu du retard pris dans le secteur qui est resté très traditionnel dans l'approche et le service ».
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Life : les obsèques en toute simplicité
Life accompagne la famille du défunt dans l'organisation des obsèques. Pour cela l'organisateur renseigne ses critères sur la plateforme : budget, inhumation, crémation, type de cérémonie. En fonction de ces paramètres, Life présente des devis préremplis par des pompes funèbres. La famille choisit alors l'option qui lui convient le mieux et paie sur le site, sans passer par l'agence, qui est prévenue et qui dispose de quatre heures pour accepter ou décliner la commande. Le fondateur de la start-up Lilian Delaveau s'était fait un nom en passant dans l'émission « qui veut être mon associé » sur M6
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InMemori : un accompagnement total
Prise en charge du défunt, réalisation des démarches administratives et organisation des obsèques, voici les services rendus par inMemori. Surtout, l'entreprise se charge de créer une page sur laquelle les proches du défunt peuvent communiquer et se recueillir. InMemori collabore avec le Crédit Agricole, des journaux et un réseau de pompes funèbres pour atteindre les familles en deuil. La structure a été fondée par Clémentine Piazza, ex-directrice marketing d'Unibail-Rodamco. L'entrepreneuse a bien conscience que la problématique de la mort est universelle "Se retrouver, rendre hommage, ça existe dans toutes les cultures sur terre "expliquait-elle au French Morning.
Repos Digital : l'héritage numérique
Que deviennent les comptes Facebook, Twitter ou LinkedIn des gens après leur mort ? En plus de répondre à cette question, Repos Digital permet de gérer les données numériques des personnes décédées. La famille peut choisir quelle trace laisser de son proche sur internet, afin de préserver son intimité. En outre, la start-up permet de récupérer l'argent laissé par le défunt sur les néobanques, les sites de jeux ou sur les sites de paris sportifs.