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« Qui veut être mon associé ? » : comment Knap a planté son pitch

Publié par Colin de Korsak le - mis à jour à
« Qui veut être mon associé ? » : comment Knap a planté son pitch

Développer un produit pertinent ne suffit pas à réussir pour lever des fonds. Le passage de Knap dans l'émission "Qui veut être mon associé ?" en est l'exemple parfait. Trois erreurs ont freiné les membres du jury à investir.

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Mercredi 31 janvier 2024 était diffusé le troisième épisode de la quatrième saison de l'émission « Qui veut être mon associé » sur M6. Si plusieurs start-up ont convaincu le jury d'investir dans leur projet, certaines ont échoué. C'est le cas de Knap, une solution de caddie connecté fondé par Dylan Letierce et Jonathan Malgogne.

Après avoir développé un chariot connecté, la jeune pousse est venue présenter aux investisseurs son nouveau produit, un boitier-scanneur pour les caddies. Les deux entrepreneurs ont demandé 350000 euros contre 5% de leur société (valorisée à 7 millions d'euros). Cependant, tout ne s'est pas déroulé comme prévu pour les entrepreneurs. Trois obstacles majeurs ont freiné les investisseurs.

1. Un mauvais pitch

Si leur produit a suscité de l'intérêt auprès du jury, les porteurs de projets ont manqué leur présentation. En effet, au cours de leur pitch et de leur démonstration, les start-uppers sont apparus stressés et tendus, au point de perdre leur moyen à plusieurs reprises. Apparaissant peu confiant, les entrepreneurs ont fait mauvaise impression : « pouvez-vous mettre un peu d'entrain et de sourire ? », a demandé Anthony Bourbon aux porteurs de projet à l'issue de leur pitch. Kelly Massol a fait le même constat : « vous avez raté votre rendez-vous », a-t-elle lancé.

2. Une imprécision sur les chiffres

Knap réalise entre 20000 et 30000 euros de chiffre d'affaires par mois avec son chariot connecté. De plus, la jeune entreprise espère réaliser 2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2024. Néanmoins, les fondateurs sont apparus imprécis sur les données chiffrées de leur business.

Si le fonctionnement de leur produit est clair, le jury a dû relancer plusieurs fois les start-uppers pour obtenir des données clés du business plan. « On n'a pas de prix depuis tout à l'heure », a protesté Kelly Massol. Éric Larchevêque a rajouté : « ce n'est pas facile de vous faire sortir des chiffres ».

3. Un mauvais timing

La démarche de chercher à lever des fonds a été entreprise au mauvais moment, selon le jury de l'émission. De fait, Knap a déjà réalisé un tour de table de plus d'un million d'euros auprès de business angel de la grande distribution. Par conséquent, la valorisation de l'entreprise est élevée (7 millions d'euros) et plusieurs investisseurs sont déjà présents au capital de l'entreprise.

C'est la principale raison pour laquelle, Kelly Massol, Jean Pierre Nadir et Éric Larchevêque ont refusé d'investir. « On arrive après la bataille », affirme avec frustration Éric Larchevêque.

Toutefois, les deux porteurs de projets ne sont pas repartis bredouilles puisque Anthony Bourbon a fini par décider d'investir. Contre toutes attentes, le fondateur de Feed a changé d'avis après avoir testé la réaction face au stress de Dylan Letierce. Ainsi, Anthony Bourbon a accepté l'offre de départ des entrepreneurs (350000 euros contre 5% de leur capital valorisé à 7 millions d'euros), en rajoutant 5% supplémentaires de participation en tant que conseiller.

 
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