Travail le dimanche
Dans un contexte de taux de chômage élevé, nombreux sont ceux qui relancent le débat du travail le dimanche, malgré une réglementation qui ne le favorise pas. La loi prévoit en effet un repos hebdomadaire de 24 heures consécutives, ce qui se traduit par l'interdiction de faire travailler un salarié plus de six jours par semaine. D'autre part, le Code du travail préconise que ce repos hebdomadaire soit donné le dimanche, dans l'intérêt des salariés. Il existe cependant de nombreuses dérogations.
Les activités concernées par le travail le dimanche
Certains secteurs d'activité bénéficient d'une dérogation est permanente concernant le travail le dimanche. Elle concerne en grande majorité les activités de services, destinées au public (restauration, hôtellerie, spectacles, alimentations de détail, etc.) et toutes les entreprises qui y participent (fabrication et livraison de produits frais par exemple).
Le travail le dimanche décrété ou autorisé
Le travail le dimanche peut-être décrété par convention. Cette dérogation est fixée par un accord collectif d'entreprise et précise les contreparties des salariés. Ce principe est surtout valable dans l'industrie, notamment dans des chaînes de production nécessitant de faire tourner des machines sans interruption. L'autre cas de figure du travail le dimanche est soumis à autorisation du préfet ou du maire. Cette dérogation concerne des localisations bien précises (stations thermales, villes touristiques, zones prioritaires dans certaines grandes villes, etc.) ou des dimanches prédéfinis (ex : période de Noël). Dans tous les cas, la réglementation préserve le droit des salariés dans le cadre du travail le dimanche. Cela se traduit par l'obligation d'avoir un autre jour de congé dans la semaine, et une rémunération plus élevée pour cette journée de travail.