En Russie, THG séduit la haute bourgeoisie
Spécialisée dans la robinetterie de luxe, la PME picarde remporte un vif succès en Russie, avec ses accessoires de salle de bains aux airs de bijoux. Elle souhaite aujourd'hui percer dans d'autres pays d'Europe de l'Est.
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MICHEL GOSSE, dirigeant de THG
Privés de tout pendant des décennies, les Russes consomment maintenant sans compter.
Des boutons de robinet inspirés des oeufs de Fabergé, des gammes intitulées «Amboise», «Chambord», «Cheverny»... En Russie, le luxe français fait carton plein. C'est la raison pour laquelle une partie du catalogue de THG (Tétard Haudiquez Grisoni, du nom des trois fondateurs de cette entreprise spécialisée dans l'équipement de salle de bains) est conçue spécialement pour ce pays. «Nous sommes arrivés en Russie il y a quinze ans à la suite d'un salon professionnel», raconte Michel Gosse, dirigeant de THG. C'était en 1990, juste après la chute du régime soviétique. Mais le marché n'étant pas suffisamment structuré, le chef d'entreprise attendra cinq ans avant de se lancer. Le business frémit au début des années 2000. C'est aussi la période à laquelle THG engage son représentant actuel. Depuis 2002, la PME connaît, là-bas, une croissance à trois chiffres. Car si la Russie représente un vaste marché, il faut y être introduit par un contact local.
La fin des privations.
