1 % logement : un accord entre le gouvernement et l'Union des entreprises et des salariés pour le logement
C'était l'une des promesses de campagne de François Hollande : accroître le nombre de logement sociaux an France. Un accord a été signé lundi 12 novembre entre le gouvernement et l'Union des entreprises et des salariés pour le logement (UESL), l'organisme qui chapeaute le 1 % logement.
Je m'abonneConcrétiser la promesse gouvernementale de construire 150 000 habitations sociales par an. C’est tout l’enjeu de l’accord signé lundi 12 novembre entre le gouvernement et l’Union des entreprises et des salariés pour le logement (UESL), l'organisme qui chapeaute le 1 % logement(1), géré par le patronat et les syndicats.
Pour permettre à l’UESL de financer ces logements sociaux, l'État a accepté notamment de “lui ouvrir l'accès aux ressources des fonds d'épargne à hauteur d'un milliard d'euros par an sur les trois prochaines années”.
De son côté, l’UESL s'engage à accroître les fonds consacrés à l'aide au logement des salariés pour les porter à 4,2 milliards d'euros en 2013 et à augmenter son effort en faveur de la construction de logements locatifs sociaux à 1,5 milliard d'euros.
Pour l’UESL, cet accord devrait permettre de “faciliter l’accès au logement des salariés, dans un contexte économique difficile, en particulier les jeunes qui entrent dans le monde actif, les salariés les plus fragiles et les salariés en mobilité professionnelle”.
(1) Le 1 % logement s’appelle désormais Action Logement. Pour rappel, ce dispositif, institué en 1953, permet aux salariés d'obtenir de leur employeur des prêts pour acheter une résidence principale, réaliser des travaux ou déménager suite à une mobilité professionnelle. Les entreprises (de plus de 20 salariés) devaient à l’origine consacrer 1 % de leur masse salariale au financement de la résidence principale des salariés. Après des baisses successives, ce taux est fixé depuis 1992 à 0,45 %.