Les 6 recommandations de la délégation française du G20 YEA pour l'entrepreneuriat
Avant de s'envoler pour Istanbul du 7 au 9 septembre prochain, la délégation française du G20 Young entrepreneurs' Alliance Summit (YEA) a présenté ses propositions pour encourager la culture entrepreneuriale, à Matthias Fekl, secrétaire d'État au Commerce extérieur, mardi 1er septembre 2015.
Je m'abonneDernier tour de table avant le grand saut. Mardi 1er septembre 2015, Matthias Fekl, secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l'étranger, a reçu à Paris, la délégation de jeunes entrepreneurs qui représentera la France au G20 Young entrepreneurs' Alliance Summit (YEA), à Istanbul du 7 au 9 septembre 2015. Au programme : présentation des enjeux du prochain sommet et des membres participants (ex : Des Bras En Plus, Selectionnist, Atelier Cologne, Creads...)
"C'est la quatrième année que la France est le pays qui envoie la plus importante délégation. Nous sommes à travers tout l'Hexagone dans une situation de bouillonnement entrepreneurial qui ne demande qu'à s'exporter, s'exprimer et se faire entendre, insiste Grégoire Sentilhes, président de Citizen Entrepreneurs et de la délégation. L'objectif est simple : faire en sorte qu'une majorité de recommandations retenues lors du sommet soient ensuite reprises par le B20 [Business 20 - sommet de chefs d'entreprise] puis par le G20 en novembre prochain", précise Grégoire Sentilhes.
Avec le secrétaire d'état @MatthiasFekl au Quai d'Orsay pour préparer le #G20YEA à Istanbul.#engagement #confiance pic.twitter.com/aH8cFf5raV
- David Layani (@DavidLayani) 1 Septembre 2015
Culture entrepreneuriale : la France à la traîne
Après la question du chômage des jeunes l'an passé, c'est au tour de la culture entrepreneuriale d'être passée au crible cette année à Istanbul. "Si la France est très bien positionnée sur le front de l'éducation et de la formation, elle n'est pas en pointe sur le sujet de la culture entrepreneuriale. Or, les pays qui ont la culture entrepreneuriale la plus forte sont également les plus innovants et bénéficient par ailleurs d'un écosystème financier plus favorable aux entreprises", note Jean-François Royer, représentant d'EY France, qui publie chaque année un baromètre sur la situation de l'entrepreneuriat et les bonnes pratiques identifiées à travers les économies du G20.
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La délégation française a ainsi présenté six pistes d'actions concrètes pour inverser la donne qui sont :
1. Créer un visa pour les start-up ;
2. Encourager le networking des entrepreneurs à l'international ;
3. Favoriser la création de mini-entreprises ou d'initiatives entrepreneuriales dès le primaire ;
4. Renforcer le soutien financier aux étudiants entrepreneurs ;
5. Améliorer l'accompagnement des créateurs via la généralisation du mentorat ;
6. Mettre en place des indicateurs de suivi transversaux chargés de mesurer l'impact de ces actions.
"N'hésitez pas à valoriser la créativité française et à porter haut et fort cette image-là de la France, a incité Matthias Fekl. Je m'engagerai de mon côté à porter votre message au plus haut niveau. Installer la culture PME au coeur de l'État est depuis le début l'une de mes tops priorités."